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006 Comment dater votre collection
COMMENT DATER VOTRE COLLECTION ?
Vous rêvez de dater vos tirages avec certitudes ? Moi aussi. Si vous lisez mon blog vos savez déjà que j’utilise déjà plusieurs critères pour dater les différents tirages que je possède : la date, le type de cassette et la matrix des CD. Je vous propose maintenant de compléter ces connaissances par un quatrième critère. Mais avant de le découvrir revenons sur ce que nous savons.
Pré-requis : cette étude ne concerne que les tirages européens (France, hollande, Allemagne, Italie et angleterre), cassette, CD mais aussi vinyl. Même si je me suis spécialisé sur les deux premiers supports, le troisième m’aide dans mes recherches. Pour les tirages étrangers, a part le japonais, qui ont tout compris en indiquant la date du tirage sur l’obi, les autres pays ou régions (Etats- Unis, Amérique du sud, etc) ont des règles différentes qui me demande plus de travail pour les décoder.
Sorry for no french speaking, but my speach is very too long to translate at the same time. Try translate with net.
(mis à jour le 09 octobre 2019)
LES DATES
Ce premier critère est facile à voir mais il ne concerne malheureusement que très peu de tirage, principalement les cassettes, les premiers LP et quelques CD. Mais qu’est-ce qu’une date ? C’est principalement l’année du dépôt légal de l’œuvre auprès des différentes sociétés de droits (sacem, biem, etc). En général on retrouve cette année sur la jaquette, la pochette ou le CD, sans tenir compte de l’année réelle de vente. Ainsi des vinyls de « iron maiden » ont été réédités à des dates différentes mais on retrouvera presque toujours l’année 1980 comme référence. Il en va de même pour les cassettes ou CD. Parfois, pour nous aider, une seconde année est lisible. C’est le cas pour des cassettes singles, des réeditions Fame ou les réédition CD de 1995. Cela devient plus facile mais au final peu de titre sont concernés. Voici quelques exemples :
Cassette « the number of the beast », France. La date de dépôt légal est 1982, comme indiqué au verso, mais une mention implicite indique : réédition 1988.
2CD « iron maiden», Hollande. La date de dépôt légal est 1980, comme indiqué sur la jaquette intérieure, sous le CD. Une seconde date est lisible: 1995, soit la date de sortie de cette réédition bien connue.
LP « the number of the beast», Fame, Europe. La date de dépôt légal est 1982, comme indiqué sur le label. Une mention est lisible sur le verso de la pochette imprimée : réédition de 1988
CD « Edward the great », second tirage, 2005, Europe. Dans de très rare cas l’année de retirage figure seule sur le produit, sans référence à l’année de dépôt légal.
CD « Iron Maiden », 1998, Japon. Les CD japonais possèdent plusieurs dates, ce qui rend parfois difficile l'identification de l'année de sortie. Cela n'est valable que pour les albums, pas pour les singles (car il n'y a pas de retirage pour eux). Dans le cas présent on voit un remaster 1998. Les dates figurent à deux endroits: au dos du boitier et sur l'obi. Il faut regarder les deux pour s'assurer de faire le bon constat. Sur le dos on voit: 14 septembre 1998, soit l'année de sortie, puis 28 octobre 1998, soit l'année de mise en vente au Japon de ce premier remaster et enfin le 27 octobre 2000, date de fin d'offre.
Sur l'obi on retrouve ces trois mêmes dates. Sur d'autres tirages Japonais on peut aussi voir l'année initiale de l'album (1980 en l’occurrence sur le retirage Warner de 2014). La date de fin d'offre est une spécificité Japonaise. Pendant 2 ans ce produit a été vendu à un prix fixe de 2548 yens (2427 yens est le prix hors taxe). Après cette date les prix deviendra libre et pourra augmenter.
Autre exemple. CD « Iron Maiden », 2008, Japon. Pourtant si on regarde les dates au dos on voit: 14 septembre 1998, soit l'année de sortie, puis 06 septembre 2006, soit l'année d'une réédition.
Sur l'obi on retrouve ces deux mêmes dates. Mais aussi le 31 août 2008. Là il ne s'agit plus de la date de fin d'offre mais d'une troisième date de parution (après 1998 et 2006). On en a confirmation avec la jaquette de Somewhere back in time qui figure aussi dessus. En fait il faut observer tous les détails, jaquette et obi, pour déterminer la vraie date d'un tirage Japonais. Néanmoins c'est beaucoup plus simple qu'en Europe, où il faut se référencer sans certitude aux matrix (voir mon paragraphe plus bas consacré à elles)
Parfois aussi une date est lisible sur la pochette papier, à l’intérieur de la pochette imprimée, celle qui contient le disque. Attention on trouve des dates avec mois/année et année/mois. Pour que cela fonctionne il faut surtout que le bon disque soit dans la bonne pochette ! Voici quelques exemples :
LP « iron maiden », UK. Sur la pochette en papier on peut lire la provenance et un groupe de quatre chiffres : 8003, soit mars 1980. La date officielle de sortie de cet album est le 14 avril 1980. On est bien en présence d’un original.
LP « iron maiden », édition Fame, UK. Sur la pochette en papier on peut lire un groupe de quatre chiffres : 1184, soit novembre 1984 et la provenance. Certaines sources indiquent que la première réédition Fame date de 1985. La vraie date de cette réédition pour cet album serait donc fin 1984, même s’il est exact que l’on n’est pas loin de 1985.
LP « killers», édition Fame, UK. Pour confirmer ce qui est dit précédemment voici la confirmation de la période de fin 1984 pour les rééditions Fame avec ce qu’on peut lire sur la pochette papier d’un « killers » Fame
LP «the number of the beast », Fame, UK. La seconde réedition Fame date de 1988 (comme on peut le lire sur les cassettes audio). Confirmation avec ce « novembre 1988 » sur la pochette papier de ce « the number of the beast ». DRG Malago était une compagnie anglaise (basée à Bristol) de fabrication d’emballage pour les vinyls.
De façon exceptionnelle on trouve encore des étiquettes de prix ou du vendeur, avec une date dessus. Deux exemples :
Maxi 45 «infinite dreams, UK. Ce single est sorti officiellement le 6 novembre 1989. Sur cet exemplaire un sticker porte la date du 04 janvier 1990, soit deux mois après. Je ne sais pas ce que signifie WMP (peut être une boutique de vente).
Maxi 45 «infinite dreams, UK. Plus probant encore avec cet exemplaire ayant un sticker avec la date du 13 novembre 1989, soit sept jours après la sortie officielle !
Enfin, pour comparer vos observations avec une base de données fiables sur les dates de sorties rien ne vaut le site officiel du groupe, sur lequel on trouve les titres et les dates. L’adresse est :
http://www.ironmaiden.com/discography.html
LES CASSETTES
On vient de voir que les dates figurant sur les supports musicaux donnent déjà une forte indication pour tenter de classer notre collection, identifier les tirages initiaux et différencier les retirages. Second critère pour nous aider à aller plus loin: les types de cassettes et les indications portées dessus.
Cassette «iron maiden, UK. Le premier type de cassette qui a été utilisé par EMI est la cassette blanche. Le texte est bleu et plus tard, il sera noir ou rouge. D’ailleurs on retrouve la date d’avril 1980 sur la jaquette, sous la forme 8004 (Rappelons que l’album est sorti le 14 avril 1980). G&L est le nom d’un imprimeur Anglais. EMI utilisait ce type de cassette (blanche et texte bleu) depuis 1977, alors que cette société éditait des cassettes depuis 1970, mais avec des labels sur les tranches. On peut trouver quelques exemplaires UK d’Iron Maiden ou de killers, cassette blanche, avec des labels blancs et texte bleu. Elles sont très rares. La dernière cassette blanche avec texte bleu produite est « live after death », en 1985
Cassette Killers, UK, 1981, premier tirage avec label blanc.
Cassette «the number of the beast, 1988, France. Le second type de cassette qui a été utilisé par EMI est la cassette claire ou transparente. Le texte est toujours blanc. On trouve ce type de cassette à partir de 1985, sur divers titres et rééditions. Il existe énormément de modèle différent, ce qui rend la datation très difficile.
On peut aussi s'aider avec des éléments qui figurent sur les cassettes ou les jaquettes. Prenons le logo XDR. Ce système d'amélioration sonore et de duplication de cassette a été crée en 1982 par EMI Canada sous le nom de SDR, puis appliqué en Europe sous le nom de XDR. dès lors, si une cassette possède ce logo, on est déjà certain qu'elle date de 1982 ou plus.
Cassette Iron Maiden, 1984, Europe. Le logo XDR permet de date cette cassette de 1982 ou plus, alors que le titre lui-même est sorti en 1980.
Une autre possibilité est de s'appuyer sur l'évolution naturelle des sociétés d'édition musicale. Pathé Marconi est une société ancienne, issue de la fusion en 1924 de Pathé (1896) et de Marconi (inventeur de la télégraphie sans fil). Avant 1972 le nom utilisé par Pathé Marconi sur les productions musicales est les industries musicales et électrique Pathé Marconi. Après 1972 le nom imprimé est EMI Pathé Marconi. Jusque là cela ne nous aide pas pour Iron Maiden. Mais en juillet 1985, nouveau changement de nom avec EMI Pathé Marconi SA. Donc si vous voyez ceci sur une cassette (c'est aussi valable pour les vinyl) c'est qu'elle date au moins de 1985, voir plus.
Cassette The number of the beast, 1982, France. Imprimerie Pathé Marconi EMI. On est donc sur un tirage antérieur à 1986.
Cassette The number of the beast, 1986, France. Imprimerie Pathé Marconi SA. On est donc sur un tirage postérieur à 1986. Pourtant les deux versos des jaquettes sont identiques et datés de 1982.
Poursuivons notre chronologie car ce n'est pas fini. En 1990, même si le nom EMI Pathé Marconi continue a être utilisé, EMI possède sa filiale en France sous le nom d'EMI France. Progressivement c'est ce nom qui figure sur les produits "Made in France", et même si ceux-ci peuvent être fabriqués en Europe.
Cassette From here to eternity, 1992, France. Logo EMI France.
Je possède des produits EMI France édités en 2010. Ce sont surtout des CD promos. Finalement à la fin de 2011, EMI France, tout comme le groupe EMI, est revendu à Universal Music. Afin d'éviter une situation de monopole, Universal Music revend en 2013 une partie du catalogue, dont les titres d'Iron Maiden, à Warner Music Group. C'est Parlophone qui distribue à ce jour les produits musicaux rachetés par Warner. On l'a constaté lors des rééditions vinyls 2014.
On peut appliquer cette technique au groupe EMI lui-même, de façon plus simplifiée. Dès 1980 le logo est simple: les lettres EMI blanche sur un fond noir, en forme de rond (un disque). Dès 1981-82 la version rectangle est aussi visible. Pas de quoi encore en tirer des enseignements. Mais le grand virage intervient en octobre 1993 avec la modification de ce logo qui devient alors "complexe". La mention "United Kingdom" est rajoutée sous la marque EMI. On le voit sur les tirages de Hallowed be thy name, le single. Cette modification est valable pour les tirages UK et Made in EU, mais attention car certains tirages Made in Holland vont conserver un logo "normal".
Cassette, A real live one, UK. Edité en mars 1993 ce titre comporte encore le logo normal.
CD, Hallowed be thy name, UK. Edité en octobre 1993 ce titre comporte le logo EMI dit "complexe".
Cette particularité va durer d'octobre 1993 à fin 1998, avec la quasi disparition des version UK et Holland au profit d'un seul tirage unique Made in EU. A partir de 2000 le logo disparait pour laisser la place aux lettres seules (on le voit encore de temps en temps dans le cartouche avec le code barre ou sous le code barre, comme en 2010 avec The final frontier). Il faut donc retenir trois périodes pour s'aider du logo EMI: 1980-1993, 1993-1998 et post 1998.
LES MATRIX
Mais avant de découvrir le quatrième critère il faut revenir sur le troisième, à savoir les Matrix. J’aime bien utiliser le terme anglais pour les CD, et le terme Matrice pour les vinyl. Là encore je consacre une page complète sur ce thème (CD 1995-2015) et je vais seulement résumer pour ceux qui auraient raté ce thème.
Les premiers CD auraient été gravés pour EMI en Allemagne, par Sonopress, à partir de 1984. Concernant Iron Maiden des sources parlent de 1987 pour les premiers CD émis, tant en Allemagne, qu’en Angleterre et en Hollande. Personnellement j’avais 18 ans en 1984 et je me souviens avoir eu en main des cassettes et des LP de Maiden mais pas des CD.
Partons sur cette base, soit 1987 comme date de sortie des premiers CD. A cette époque les graveurs travaillant pour EMI étaient donc Sonopress en Allemagne, EMI Swindon en Angleterre et une usine à Uden, en Hollande. Cette dernière ne marquait pas encore ses CD "EMI Uden", mais avec x.x.xNL. Ce n’est qu’en 1995 que les CD porteront la marque EMI Uden. En angleterre EMI grave ses CD à Swindon jusqu’à la fin 2001. Sonopress disparait rapidement et n’aurait gravé qu’une série.
A partir de 2002, seul Uden travaille pour EMI, l’usine Hollandaise produisant la totalité des CD destinés au marché européen. Deux ans après l’usine change de nom et devient Mediamotion et fonctionne jusqu’en 2007.
Nous sommes en 2008 et c’est un groupe Italien, IMS group, qui pendant trois ans va graver les CD pour EMI.
Finalement c’est en Allemagne (la boucle est bouclée) qu’EMI rapatrie sa production en 2011 sous le nom d’Optimal Media Production Gmbh puis, en 2012, le nom change en Optimal Media Gmbh.
Mais en 2014 EMI est racheté par Warner et les produits seront maintenant distribué par Parlophone, comme cela état déjà le cas en Asie depuis deux ou trois ans. La matrix est réalisée soir par Takt, un graveur Polonais bien connu pour ses cassettes, soit par Optimal media Gmbh, soit par Warner ! Takt avait déjà fabriqué des CD pour EMI entre 2009 et 2011 (Flight 666 et des retirages). Ca se complique...
Pour vous aider à identifier rapidement un graveur par rapport à un titre voici un tableau récapitulatif. Vous remarquerez que contrairement à l’informatique il n’y a pas de compatibilité descendante : Un album édité en 2011 ne pourra jamais porter une matrix Mediamotion. Par contre vous pourrez trouver des « killers » avec toutes les matrix existantes.
Télécharger « MATRIX ET CODE BARRE.xlsx »
LES CODES BARRES
Voici donc le quatrième critère que je propose de vous faire découvrir car je pense que vous ne soupçonnez pas son importance. En fait c’est en écrivant un article sur un maxi 45 de « From here to eternity » que j’ai remarqué un détail sur son code barre, détail que j’avais déjà observé sur des cassettes et des CD. Après un rapide examen j’ai compris que je tenais quelque chose. Mais pour étayer mon étude j’ai du revoir toute ma collection et scanner pas mal de pièces non encore faites.
N’étant pas un expert dans le domaine des codes barre j’ai fait quelques recherches sur le net (wikipedia) et voici un très rapide historique concernant cet outil.
En 1970 un code universel des produits (UPC) a été crée par un américain. Il comportait 12 chiffres. C’est l’ancêtre du code barre, le premier utilisé commercialement l’ayant été en 1974 (un paquet de chewing- gums). Plus tard cet UPC a été englobé au système utilisé en Europe, l’EAN. Cet EAN existe sous plusieurs formes, nommés en fonction du nombre de chiffre composant le code barre : EAN8, EAN10, UPC12 et EAN13. EMI a utilisé du 12, du 13, puis du 12, puis de nouveau du 13 chiffres. C’est un bon début pour faire une relation entre dates et types de codes barre, mais ce n’est pas assez précis.
Pourquoi alors ne pas aussi se fier à la forme du code barre et même encore à la typographie employée pour les chiffres ? C’est une bonne idée mais elle se heurte à un problème : comment être certain que le code barre que l’on a sous les yeux date bien d’une année précise. Ainsi sur un CD « d’iron maiden », portant la date de 1980 (on se souvient que c’est l’année du copyright, pas forcément celle de mise sur le marché), rien ne garanti que le code barre apposé date bien de 1980. Il peut avoir été imprimé bien plus tard. Une seule solution : se fier à des exemplaires que l’on sait appartenir à une année déterminée. Quels sont ces produits ?
Nous avons tous dans notre collection des vinyls que l’on a achetés lors de leur sortie. Ceux-là on est certain de leur année. C’est le cas de tous mes vinyls album Français, à savoir édité par Pathé Marconi. De même de très nombreux 45 tours et maxi 45 n’ont pas fait l’objet de réédition. Enfin des CD sont sortis à des dates bien précis, tels que les 2CD Hollandais de 1995, ou les remasters 98 (premier tirage, ceux de la Eddie head). Il suffit donc d’établir un récapitulatif chronologique des codes barre publiés, comme celui qui suit :
Powerslave, LP, France, 1984
2 minutes…, 7, France 1984
Aces high, 7, France, 1984
Running free, 7, France, 1985
Live after death, LP, France, 1985
Run to the hills live, 7, hollande, 1985
Wasted years, 7, france, 1986
Wasted years, 7, hollande, 1986
Somewhere in time, LP, france, 1986
Stranger in a stranger land, 7, hollande, 1986
Can I play, 7, france, 1988
Can I play, 7, UK, 1988
Can I play, 12, allemagne, 1988
Seventh son of a seventh son, LP, france, 1988
The evil, 7, UK, 1988
The evil, 12, Europe, 1988
The clairvoyant, 7, allemagne, 1988
Infinite dreams, 12, UK, 1989
Infinite dreams, 7, UK, 1989
Holy smoke, 7, allemagne, 1990, lettres faites de points
Holy smoke, 7, uk, 1990
No prayer…, LP, Europe, 1990
No prayer, K7, Europe, 1990
No prayer, CD, Europe, 1990
Bring…, 7, UK, 1990
Bring, 7, UK, 1990
Be quick, 7, allemagne, 1992, cartouche avec code barre
Be quick, 7, UK, 1992
From here, 7, europe, 1992, avec typo times new roman
From here, 7, UK, 1992
Wasting love, Cd, Hollande 1992
Fear of the dark live, Cd, hollande 1993
real live one, K7, UK, 1993
A real live one, Cd, hollande, 1993
Hallowed..., 12, UK, 1993
Halloweed...,Cd, UK, 1993
A real deand one , K7, UK, 1993
A real dead one, Cd, hollande, 1993
A real dead one, Cd, UK, 1993
Live at donington, K7, UK, 1993
Live at donington, Cd, hollande, 1993
Iron Maiden, Cd, hollande, edition 2cd, 1995
The x factor, Cd, hollande, 1995
Man on the edge, 12, UK, 1995
Man on the edge, Cd, UK, 1995
The X factor, Cd, hollande, 1995
Best of the beast, Cd, UK, 1996
Virus, 12, UK, 1996
Virus, Cd, hollande, 1996
Virus, Cd, UK, 1996
In profile, Cd, EU, 1997
The angel..., 7, EU, 1998
The angel..., Cd, EU, 1998
Futureal, Cd, EU, 1998
Iron Maiden, Cd, EU, 1998, eddie head
Ed hunter, Cd, EU, 1999
Out of the silent planet, 12, EU, 2000
The wicker man, Cd, eu, 2000
Brave new world, Cd, EU, 2000
Run to the hills, 7, EU, 2002
Run to the hills, Cd, EU, 2002
Rock in Rio, Cd, EU, 2002
Edward the great, Cd, EU, 2002
Wildest dreams, Cd, EU, 2003
Wildest dreams, 7, europe, 2003
Dance of death, Cd, EU, 2003
Rainmaker, 7, EU, 2003
Rainmaker, Cd, EU, 2003
No more lies, Cd, EU, 2004
The number of the beast, Cd, EU, 2005
The trooper, 7, EU, 2005
The trooper, Cd, EU, 2005
The reincarnation..., 10, EU, 2006
The reincarnation...,Cd, EU, 2006
A matter..., Cd, EU, 2006
Different world, 7, EU, 2006
Different world, Cd, EU, 2006
Somewhere back in time, Cd, EU, 2008
Flight 666, Cd, EU, 2009
The final frontier, Cd, EU, 2010
From fear to eternity, Cd, EU, 2011
En vivo, Cd, EU, 2012
Maiden England, Cd, EU, 2013
The book of souls, LP, EU, 2015
Je m’excuse de la longueur de cette présentation de code barre mais pour la bonne compréhension de mon étude je devais vous montrer les modifications de ces codes barre tout au long de la carrière du groupe.
Donc que peut-on remarquer ? Simplifions le propos en montrant maintenant seulement les différents codes barre utilisés par EMI en corrélation avec les dates :
Code barre à 13 chiffres, dont le premier à gauche des traits, sans aucune autre inscription. Le caractère imprimé ressemble à du calibri mais ce n’en est pas. Ce code barre apparait en septembre 1984, sur « powerslave ». Je n’en vois pas sur les disques précédents (petit rappel : je parle bien des tirages originaux, pas des rééditions. Si vous êtes perdus reprenez la lecture depuis le début de l’article !). Donc on peut dire que tous les produits avec un code barre ont été imprimés et vendus après septembre 1984. Le début du code est 50999
En mars 1988 on commence à voir un code barre presque pareil, mais dont les lettres sont faites de petits points. comme sur cet exemple avec « can I play with madness ». Ce titre comporte aussi des codes barre avec les caractères « normaux ».
Le code barre de l’album « seventh son of a seventh son » est différent. C’est le seul de la période 1988 (le LP est sorti en avril) à être comme cela. Les chiffres sont aussi faits de points, mais on note qu’il n’y a plus que 12 chiffres et que le début est 07777.
Retour en août 1988 avec le code barre utilisé depuis six mois, et qui le restera jusqu’en décembre 1990 avec juste une incursion du code barre ci-dessous.
En octobre 1990 l’album « no prayer for the dying » introduit un code barre assez similaire à celui de « seventh son… ». Les chiffres du début et de fin sont surélevés et on retrouve le 077779.
La longue interruption entre « no prayer for the dying » et « fear of the dark » provoque un changement, très provisoire, de code barre. Le début est toujours 50999 avec 13 chiffres, mais il est inséré dans un cartouche où figure d’autres références. Tel est le cas avec ce « be quick or be dead » d’avril 1992.
Fear of the dark en 1992 garde la même typographie mais retour du 0777.
Single « from here to eternity », sorti un mois après en juin 1992. L’évolution continue avec comme base le cartouche et la double référence dans deux caractères différents. Celui du bas est du times new roman. Grand changement car il commence maintenant par 724388 et ne comporte plus que 12 chiffres. C’est ce cartouche qui est à l’origine de cet article et de nombreuses découvertes. C'est ma pierre de rosette !
Un peu plus d’un an après, en octobre 1993 le time new roman disparait au profit d’un caractère plus proche du début. On retrouve la seconde référence en haut du cartouche (elle est en italique sur cette photo mais normalement le caractère est droit) et dans une disposition vue sur la tranche des produits. Le 7 du début est avant les traits et le chiffre de fin est lui après le dernier trait. Cette configuration va durer presque 7 ans.
Mai 2000. A priori ce code barre ne figurera que sur « the wicker man ».
Ce code barre sur « brave new world » préfigure une touche de modernité qui accompagne ce début d’année 2000. Comme pour d’autres déjà montré il existe en présentation verticale et horizontale. Le début devient 72435, et il se positionne en bas du cartouche, les autres références se trouvant maintenant à gauche et à droite.
A priori unique exemplaire sorti avec ce code barre très différent, « dance of death » en septembre 2003.
Toujours en septembre 2003 « wildest dreams » inaugure un retour au source avec un code barre épuré, sans cartouche. On reste sur du 72435 et 12 chiffres.
2 ans après, en août 2005, adieu le 72435 et bonjour le 09463, comme sur ce « the trooper 2005». A noter toutefois que le CD de ce single est 72435, mais que le LP est « death on the road » est bien 09463.
En mai 2008 le groupe revient avec « somewhere back in time », et un autre code barre qui, encore une fois, se rapproche de celui de 1984. Un début en 50999, pas de cartouche, et la lettre 5 avant les traits.
Code barre utilisé en mars 2012. Le 50999 et sa suite sont détachés des traits et le pays ou la région d’impression suivent.
Entre 2012 et 2016 divers codes barres ont été utilisés, proches ou variantes de ceux figurant déjà sur d'autres. Mais sur le fond cela ne change pas beaucoup, ce sont plus des typographies différentes, ou une inversion référence/code barre. Bien entendu la prise en main de Parlophone implique une nouvelle série de référence commençant par 08.
Et en 2019 Parlophone édite ses digipack avec ce code barre:
On fait le point ? Si on enlève le code barre utilisé sur « dance of death » EMI a utilisé entre 15 et 20 codes barre différents, sur une période de 30 ans. Voir le tableau des matrix pour vérifier la concordance date-code barre.
Vous allez me dire : il s’est pris la tête pour trouver et rédiger tout cela mais pourquoi ? Pour rien. Non je blague, ca détend…
Vous avez tous des cassettes et des CD, des retirages, et vous ne savez pas de quand ils datent. En consultant les nombreux sites vous constatez qu’ils indiquent des dates différentes pour le même produit. Reprenez donc votre collection et, avec mon tableau matrix/code barre, vous allez pouvoir dater vos trésors (une grande partie, faut pas exagérer ! ).
Un exemple ? Regardez ces photos :
Ce CD et cette cassette de «somewhere in time », normalement édités en 1986, datent en fait de 1993. C’est le 6ème code barre que je vous ai présenté dans mon étude (celui avec le times new roman). Le CD à une matrix x-x-xNL (que vous ne voyez pas, mais croyez moi sur parole), et vous voyez que sur mon tableau cela est compatible puisque cette matrix a été utilisée entre 1987 et 1994. Pour revenir sur ce code barre à base de times new roman une petite précision. Lorsque je vous dis 1993 il faut plutôt dire une période comprise entre juin 1992 (première fois où ce code barre apparaît) et octobre 1993 (où il disparaît). Je dis 1993 mais 1992 n’est pas faux. A vous de voir, l’essentiel est d’être cohérent dans vos récapitulatifs, tableaux ou listes. Cela reste valable pour tous les codes barre.
Voilà, mon travail est terminé, à vous de jouer. Vous savez où trouver des dates sur des produits, dans les produits (pochettes vinyl), différencier les cassettes, repérer les matrix et maintenant les codes barre. Bien entendu vous allez trouver des exceptions et des erreurs. On voit aussi que pour un même titre on peut trouver deux codes différents, apparemment à la jonction de deux époques (exemple « the trooper 2005 »). Pour le reste soit je me suis trompé sur toute la ligne, et alors n’hésitez pas à me le dire via le bouton « contact » du blog, soit vous êtes en présence d’un cas particulier ou d’un fake (les russes sont très fort à ce petit jeu). Attention aussi aux échanges entre contenu (CD, vinyl,etc) et contenant (boitier, pochettes, etc). Cela m’est déjà arrivé de trouver des cassettes UK dans des boitiers Français, et inversement. A part ce que vous avez acheté neuf, vous n’êtes jamais certain de la bonne foi de votre vendeur et du soin qu’il a apporté a ses disques.
J’espère que mon étude vous a plu et que j’ai contribué à faire progresser la connaissance que nous voulons avoir sur notre groupe vénéré, Iron Maiden.
Ajout du 24 février 2017:
Voici une nouvelle astuce pour date vos vinyls Allemands. Elle ne fonctionne qu'avec les maxi 45 tours et les 33 tours sur les disque portant le logo GEMA. En fait sur certains vinyls j'ai remarqué la présence d'un tampon EMI gauffré, donc en relief. Le voici:
Si vous voulez connaitre l'histoire de cette découverte, rendez-vous à l'article de mon blog en date du 24 février 2017. Attention, je dis découverte mais beaucoup d'entre vous on déjà vu ce logo. Mais combien on cherché à savoir ce qu'il signifiait ?
En fait ce logo figure sur les tirages Allemands depuis 1982-1983 environ. Je dis environ car ce n'est jamais simple d'avoir des certitudes 30 ans après ! C'est en observant tous vinyls Allemands de ma collection que j'ai fait cette datation. Si vous avez un tirage Killers de 1981, Allemand (logo GEMA sur le label), soit il a le tampon, soit il ne l'a pas. L'absence de tampon indique qu'il s'agit du premier tirage de 1981. Un tampon, le même que ci-dessus, indique que vous avez le second tirage de 1982-83.
En effet à partir de cette année EMI Electrola, puis EMI, ont ajoutés un tampon gauffré sur leurs tirages. Pourquoi, impossible à dire. Néanmoins cela vous permet de dater encore plus finement vos tirages (tampon EMI = post 1982-83) et surtout de découvrir qu'il existe deux tirages différents de Iron Maiden, Killers et The number of the beast alors que jusqu'à ce jour tout le monde pensait qu'il n'existait que le premier tirage et la réédition Fame de 1985 (qui a le fameux tampon).
Ces tampons ont cessé d'apparaître après No prayer for the dying, EMI ayant regroupé ces activités de reproduction dans une seule usine pour les vinyls et le tampon n'ayant plus lieu d'être (s'il s'agissait d'identifier un plant).
Ajout du 21 novembre 2017:
Voici un tableau qui reprend les différents vinyls édités depuis l'année 2000, et ce pour l'Europe, Les USA et le Japon.
Télécharger « 33 tours 2000 2017 IRON MAIDEN.xls »
Ajout du 15 mars 2019:
Un autre aspect de l'identification repose sur les références CDP figurant sur les CD EMI et Parlophone. Logiquement elle doivent se suivre dans le temps. Le problème est que pour EMI et Iron Maiden il n'y a jamais la date réelle de fabrication. C'est en général la date de sortie qui figure. Ainsi, pour Iron Maiden éponyme, ce sera toujours 1980, même sur un CD alors que ce support n'existait pas encore.
Il faut alors contourner le problème et trouver des références. Parlophone, filiale d'EMI, va nous aider. Car la date réelle figure dessus. Voyons cet exemple:
La référence CDP est CDP 7 46446 2. L'année est 1987 (précisément 1987 by EMI records) pour un album initialement sorti en 1969. Donc la référence CDP 7464462 daterait de 1987.
Si on compare avec celle pour Iron Maiden en général:
Powerslave CDP 7460452
Live after CDP 7461862
Somewhere in time CDP 7463412 1986
Piece of mind CDP 7463632
The number CDP 7463642
Abbey Road CDP 7464462 1987
Seventh son CDP 7902582 1988
Conclusions: les références ne suivent pas les années de sortie des titres. Le premier titre avec une référence CDP est Powerslave, en 1984. Cela signifierait que c'est aussi sa date réelle de sortie en CD, moi qui tablait plutôt sur 1988. On trouverait ensuite Live after death en 1985, puis Somewhere in time en 1986. Piece of mind et The number of the beast ayant été réédités en CD en 1986 aussi. Quant à Iron Maiden et Killers, c'est plutôt de retirages Fame en 1988. Cela devient donc ma théorie et base actuelle de datation pour les CD.