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007 The soundhouse tapes
The Soundhouse tapes, Royaume-Uni, 1979. Rock Hard records ROK 1. Label rouge. Matrice: Voir ci-dessous. 7SOUNDUK1
Comme je ne possède pas la pochette je ne vais décrire que le vinyl. Ma description se base sur mon exemplaire personnel (vinyl seul) et sur divers articles déjà écrits dont celui de Haggen Kennedy (lui-même repris sur divers sites, mais toujours en Anglais). Je vais donc reproduire divers passages de son site, que je vais traduire et faire figurer sur le mien. Pour ne pas prêter à confusion ces reprises figureront en Italique et en gras. Le prix argus figurera en bas de ce descriptif. Je devrais dire les prix argus. Car en discutant avec des membres d'un forum je me rends compte que ce prix est sujet a débat. Mon argus sera divisé en plusieurs parties: le prix de la dernière vente (produit complet pochette+vinyl en état "normal"), le prix le plus élevé constaté, le prix le plus bas constaté, et diverses dernières ventes, le tout sur ebay (le site le plus représentatif. Mais comme il ne garde pas tout en mémoire je n'ai plus la trace des ventes à 1500 et 1700€ qui datent de quelques mois). Comme cela le prix "argus" pourra être estimé au plus juste (MAJ le 20/01/2017: je n'ai plus le temps de vérifier régulièrement les ventes).
Tout d’abord une petite précision. J’ai acheté mon exemplaire il y a quelques jours sur Ebay à un acheteur Anglais qui présentait toutes les garanties de sérieux. J’ai bien entendu vérifié avant et après achats les points que l’on verra plus bas pour m’assurer que mon exemplaire serait et est bel et bien authentique. Mais je n’ai pas la pochette. Pourquoi ? Voici une explication :
« « « Il y a eu un grand débat au sujet des ST (soundhouse tapes) vendu sans pochette. Il y a eu des vendeurs qui proposaient le vinyl seul sans pochette ou avec un reçu qui autorise son détenteur à récupérer la pochette plus tard. Pendant longtemps il a été considéré que ces tirages étaient faux, mais en réalité ce n’est pas tout le temps vrai. Lorsque le disque a été édité en novembre 1979, il n’y a pas eu assez de pochettes d’imprimées en raison de la frénésie qui a entourée cette sortie et par un grand nombre de demande. Ainsi plusieurs tirages ont été vendus sans pochette mais avec un reçu pour la récupérer ultérieurement. Quelques acheteurs possèdent encore ce reçu.
Ainsi, que ce soit le disque seul sans pochette, ou avec un reçu, ce ne sont pas nécessairement des faux. » » »
Donc il existerait trois possibilités pour trouver le ST :
Complet, pochette et disque
Disque seulement, avec le reçu
Disque seulement, sans le reçu.Sans parler de la pochette seule ! Tout est possible en la matière car depuis presque 40 ans qui sait ce qui peut arriver à un 45 tours ? On peut me dire : c’est quoi l’intérêt d’acheter un disque sans pochette ? Ma première réponse est le prix. Un authentique complet se vend actuellement plus de 1500 euros. J’ai eu mon disque seul pour trois fois moins. Quant aux pochettes il s’en vend séparément aussi, pour un prix encore plus bas. Ma seconde réponse débouche sur une question : qui me garantie qu’un ST complet sur ebay est authentique et surtout provenant d’un seul et même disque depuis l’origine ? Personne. On a tous des CD ou vinyl avec des pochettes échangées, volontairement ou non. C’est aussi le cas pour ST.
Venons-en au produit et débutons par le disque. Voici le scan du label de la face 1 :
Et les détails du label selon le site :
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Général : disque noir. Label rouge. Les écritures sur le label sont toutes noires. Matrices gravées sur le vinyl.
Couleur du vinyl : Le vinyl est noir. Les fakes sont déclinés en toute une gamme de couleur (jaune, rouge, etc)
Couleur du papier : Le label est un d’un rouge peu plus sombre que la pochette. Celle-ci est orange foncé alors que le label est un peu plus sombre encore. La plupart des fakes avec vinyl noir proposent une couleur de pochette et de label identique alors qu’il y a une différence.
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Commentaire personnel : La pochette d’un disque est faite par impression de plusieurs couleurs en fonction de la technique utilisée (quadrichromie, peinture sur soie, etc). Parmi ces couleurs, il faut savoir que le rouge est le pigment qui résiste le moins bien à la lumière du soleil. Si la pochette a été exposée durablement au soleil, surtout directement (parce que posée sur une étagère derrière une fenêtre par exemple), le rouge va s’éclaircir naturellement. Donc bien vérifier les deux faces…
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Texte courbé sur le sommet : Au sommet il y a un texte écrit en courbe au sujet des droits légaux. Ce texte est écrit dans la même typographie que sur l’arrière de la pochette.
Iron Maiden : Le nom du groupe est écrit comme sur la pochette, en noir, sans cassure, aligné au centre, mais les deux noms alignés à gauche.
The soundhouse tapes : Ecrit comme sur la couverture. Texte centré et dans une type calligraphiée. Point très important il y a un léger blanc entre Sound et House.
Côté gauche du trou central : Side 1 écrit à la main. 45 et RPM de la même typographie mais le 45 est plus gros.
Côté droit du trou central : Le copyright, l’année et les éditeurs sont marqués à la main. Il y a un point après les deux Ltd mais ils sont très petits et pas facile à voir. Sur certains exemplaires ils peuvent être très difficiles à voir (il faut alors utiliser une loupe pour les voir).
Immédiatement au dessus du trou central : Le titre, l’auteur et le producteur sont écrits à la main et centrés. Le nom ROCK HARD est écrit en lettre style 3D. Records est écrit comme The soundhouse tapes. ROK 1 est écrit à la main. Remarquez que les titres des chansons utilisent toujours la même police de caractères. Il y a un point après le 1 de ROK qui peut s'avérer très dur a lire.
Texte courbé sur le bas : En bas il y a un texte écrit en courbe au sujet de l’interdiction de diffusion publique. C’est le même type que pour le texte du haut.
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Passons à la face 2 :
On retrouve les mêmes caractéristiques que sur la face 1, à part un détail qui a son importance :
« « «
La distance entre Record et Prohibited est très importante alors que tout le reste de la phrase est normal. Cela ne se voit pas sur la face 1
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Et maintenant les matrices :
« « «
Matrices : C’est l’élément le plus simple et le plus important pour vérifier l’authenticité de votre tirage de ST. La communauté s’accorde a dire qu’elles n’ont jamais pu être reproduites ou imitées, donc il est primordial de prendre ces points en considérations.
Dans la zone de fin du sillon il y a la signalisation légère qui était faite à la main. Sur la face 1 il y a deux options possibles :
Option 1: *EG* .......... SA .......... ROK - 1 - A .......... LYN 7627 - IT
Option 2: *EG* .......... SA .......... LYN 7627 - IT .......... ROK - 1 – A
Maintenant la chose suivante est extrêmement importante :
La séquence LYN 7627 IT est gravée plus finement que le reste et est plus difficile à voir. L’ordre des séquences peut changer (voir les options) et il n’en existerait que deux. Mais ces quatre éléments doivent figurer
"""
Voici ce que cela donne avec mon exemplaire qui est de type option 2 (j’ai eu quelques difficultés pour réussir mes photos car effectivement la séquence LYN 7627 IT est très faible. Ca ne passe pas au scanner...) :
EG
SA
ROK 1 A
LYN 7627 IT
Sur la face 2 il y a aussi deux options possibles :
Option 1: *EG* .......... SA .......... ROK - 1 - B .......... LYN 7628 - IT
Option 2: ROK - 1 - B..........LYN 7628 - IT..........*EG*..........SA
Le reste est identique à ce qui a été dit précédemment
» » »
Et voici ce que cela donne avec mon exemplaire (toujours option 2) :
ROK 1 B
LYN 7628 IT
EG
SA
Dernier point que je peux développer sans parler de la pochette ou de l’insert concerne la durée des chansons. Voici ce qui est dit :
« « «
Sur un vrai tirage de ST, les chansons suivent leur cours jusqu’à la fin, c'est-à-dire qu’elles ne se coupent pas. Sur beaucoup de fake les chansons se terminent par un fondu. Le cas le plus connu est pour Prowler, qui se coupe vers 3m20 au lieu de durer 4m23 comme sur l’officiel.
» » »
Le 06 février 2016 j'ai reçu une pochette achetée via Ebay. Elle me semble officielle et possède en tout cas tous les critères également décrits sur le site de Haggen Kennedy. Je vais passer en revue quelques uns, et en rajouter des personnels. Comme pour le disque, les extraits traduits du site figurent en italique avec des guillemets.
« « «
La couverture est faite d'une sorte de matériel léger, semblable au carton, comme vous voyez avec une pochette de LP, mais pas tout à fait la même matière, parce que plus léger. C'est plus rigide que du papier simple, mais pas aussi lourd que du carton pur.
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Il n'est pas évident de décrire la matière composant cette pochette, car je n'ai pas vu ce type de carton sur un autre tirage. C'est un papier assez rigide, léger, de couleur blanc cassé. On peut voir les fibres du papier. Sur de nombreux fakes le papier utilisé est lisse et brillant, alors que là il est rugueux et mat (je parle de l'intérieur, non imprimé). Voici la photo de l'intérieur.
Détail intéressant: Sur mon exemplaire les pliures, à l'intérieur, présentent un aspect sale suite au dépôt de poussière sur le surplus de colle. Cette pochette n'a pas été faite avant-hier, c'est certain.
La pochette à une couleur orange rouge foncé qui n'est pas la même que le rouge du label. C'est un point très important.
« « «
Le label est fait d'un ton plus sombre que la couverture de l'album. Tandis que la pochette est faite d'un orange foncé, le label a une nuance encore plus sombre (...) La chose la plus importante à comprendre est que la couleur du label est plus sombre que la pochette. Ceci est un détail crucial, car les fakes possèdent la même couleur tant pour la pochette que pour le label.
» » »
On le voit bien sur la photo de mon exemplaire. Autre caractéristique c'est que la pochette s'ouvre sur le haut (j'ai placé volontairement le vinyl sur la droite mais l'ouverture est bien en haut de la pochette).
Je ne vais pas détailler tout ce qui concerne les textes et photos, car c'est très bien expliqué sur le site précité. Et de plus la plupart des fakes reprennent tous ces détails, avec plus ou moins de bonheur. Je vais insister sur trois points: les rabats de la pochette sur le dos, la forme particulière de l'ouverture du haut et la qualité de l'impression.Pour le premier point, le site précise que:
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Portez extrêmement attention aux 4 coins de rabats. Ils doivent être inclinés, c'est à dire coupés diagonalement vers l'intérieur avec un angle de 90°. Plusieurs fakes ont des rabats mais la plupart ne sont pas inclinés ou pas tous inclinés.
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Plusieurs commentaires. Effectivement la pochette a comme caractéristique de voir ses deux rabats être visibles sur le dos, alors que souvent ils sont "cachés" à l'intérieur. Voici un exemple ci-dessous. Sur l'original de gauche on voit bien les deux rabats et les quatre angles coupés. Sur un fake (de ma collection), à droite, les rabats sont à l'intérieur et donc non visibles. Par contre pour moi il y a une erreur dans le texte du site: les angles ne sont pas à 90° mais à 60°:
Toujours au sujet des rabats, les angles à 60° montrent une autre caractéristique visible. Pour le voir il faut utiliser un compte fil (plus pratique qu'une loupe). A travers cette lentille grossissante on peut voir que le bout des angles n'est pas net, mais que la fibre du papier fait comme une petite queue. Voici les photos de deux angles différents:
Pour le second point, le site nous apprend que:
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Deuxièmement l'ouverture démarre avec deux coupes inclinées sur le côté qui sont liées par une courbe (beaucoup de fakes ont une courbe pleine, ou ronde, ou aucune forme du tout). Le bas de la courbe touche presque la photo de Paul Di'Anno (...). Finalement il y a un écart plus large entre les photos de Dave et Steve que celle de Di'Anno en raison de la forme courbée (...)
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C'est effectivement un détail très important qui rend les contrefaçons à 100% quasi impossible.
Pour le troisième point, je vais innover et oublier le site, puisque l'on a vu le principal. Parlons un peu de la qualité de l'impression. Je ne suis pas imprimeur mais j'ai fait quelques études de graphiste et je connais la différence entre le quadrichromie et la peinture sur soie. Etudier la qualité de l'impression est aussi un moyen infaillible de détecter un fake. Car avec un scan par exemple, il y a des modifications à cause de ce que l'on nomme le tramage. Le seul problème est que l'on doit avoir la pièce en main. Pas facile.
Tout document imprimé possède sa carte d'identité en fonction du type d'impression et du nombre de couleur utilisée. Pouvoir refaire exactement le même document nécessite d'utiliser la même technique d'impression et surtout les mêmes "matrices" issues des maquettes faites par le graphiste. Pour résumer: une maquette est envoyée à un imprimeur, des plaques sont faites par cet imprimeur (une plaque par couleur) et enfin l'impression est effectuée sur un papier. Pour la technique d'impression tout dépend de la quantité: Offset pour la très grande majorité, Heliogravure pour les très grandes quantités.
Pour bien comprendre comment cela se déroulait en 1979 (aujourd'hui tout se fait via l'infographie et un Mac), le graphiste réalisait deux choses: un modèle en couleur, fait à la main, juste pour donner les indications de couleurs, et une maquette en noir et blanc. En général cette maquette était faite sur une carte a gratter, une sorte de carton recouvert d'une fine couche blanche grattable (pour corriger les erreurs). Avec une titreuse, ou à la main, les titres et mentions était réalisés puis placés sur ce carton et les tirages photos collés. Un calque posé sur l'ensemble permettait d'indiquer précisément les emplacements des différentes couleurs, en relation avec le modèle (croquis ou rough). Après cela l'imprimeur prenait en photo la maquette en noir et blanc et créait autant de plaques que de couleur. Pour la quadrichromie il en créait quatre: une pour le rouge (magenta), une pour le bleu (cyan), une pour le jaune et une pour le noir. Par un procédé chimique photosensible ces plaques se transformaient en une multitudes de creux et de crêtes, en gros des points. Si vous vouliez un aplat de rouge, la plaque de magenta comportait 100% de point. Pour un orange la plaque magenta comportait 50% de point et la jaune également 50%. Le croisement des points jaunes et rouges donnait l'illusion du orange. En fait c'est notre cerveau qui combine les points pour créer la couleur orange. si vous regardez avec un compte fil vous ne verrez que des points rouges et jaunes, pas d'orange. C'est important pour la suite car c'est la base de l'impression papier couleur.
Mais une question se pose: Comment fait-on le blanc ? Au dos de la pochette les photos du groupe sont en noir (venant de la plaque noir) mais il n'y a pas de plaque blanche. En fait ce sont des réserves, donc aucune des quatre couleurs ne touche le papier a ces endroits et c'est la couleur blanche du papier qui ressort. C'est une astuce pour créer artificiellement une cinquième couleur (même si on sait que le blanc n'est qu'un champ chromatique obtenu par le mélange de toutes les couleurs). Pour les photos ce sont seulement les points noirs, judicieusement placés, qui reproduisent les tirages de la maquette.
Bien entendu il existe de l'encre blanche, qui pourrait être posée sur un papier de couleur. Mais pour le rouge il est très difficile de le recouvrir totalement pour obtenir un blanc éclatant. C'est pour cela que la pochette et le label n'ont pas la même couleur. En fait dans le premier cas le papier était blanc, et pour le label il était rouge. C'est alors quasi impossible d'obtenir le même rouge. Le papier du label a en effet été teinté dans la masse lors de la fabrication de la pâte à papier. Les fibres sont rouges et non plus blanche. Dès lors pas de réserve blanche possible et la meilleure couleur pour imprimer dessus reste le noir. A noter quand même que ce label rouge semble avoir été collé sur une autre couche de papier puisque par endroit il est craquelé et que du blanc ressort en dessous.
On vient de voir comment la pochette et le label ont été fabriqués. Mais qu'en est-il des fakes. C'est le même principe sauf que les contrefacteurs ne possèdent ni la maquette originale, ni les plaques (elles ont probablement été détruites). Leur base est donc une pochette et un vinyl, si possible d'origine sinon c'est encore pire ! Le seul moyen de les reproduire est de les scanner. Et là c'est fini pour eux. Pourquoi ? Par ce que le scanner va interpréter les fameux points imprimés et les réorganiser. Car un scanner, ou un ordinateur, ne fonctionne pas avec les mêmes bases. Là ou une machine offset va utiliser 4 couleurs, un scanner n'en utilise que 3. Le rouge, le vert et le bleu. Et c'est en mélangeant finement ces trois couleurs qu'il en "invente" d'autres. Si vous utilisez un logiciel de dessin, vous avez constaté que c'est en jouant sur le pourcentage du RVB que la couleur se modifie. Et comme les contrefacteurs utilisent une image scannées pour reproduire la pochette ce sont les points interprétés par le scanner qui vont être imprimés sur le papier et non plus les points originaux. Dès lors, visuellement, ce n'est plus pareil.
Voila, j'ai été un peu long dans les explications mais c'est pour mieux comprendre la suite de mon article. Et pour The soundhouse tape, qu'est ce que cela donne ?
Examinons l'aspect visuel. Pour cela j'utilise un fake datant de 2008, avec un vinyl coloré. Peu importe la couleur du vinyl puisqu'on ne s'intéresse qu'aux papiers.
Immédiatement on constate que le vrai à gauche propose des couleurs nettes et bien équilibrées, alors que le fake de droite à une couleur dominante rouge. C'est très criant sur la peau de Paul, qui a pris un sacré coup de soleil !
Si on utilise un compte fil et un appareil photo pour agrandir des détails, on peut voir ce que j'évoque plus haut:
Le R de IRON est plus net en haut, notamment son centre. On voit bien les points jaunes mélangés au rouge. Dans celui du bas les points jaunes ont disparus du rouge. Le centre du R est déformé, le noir est tramé et les bords de la lettre sont crénelés. C'est une technique informatique pour donner l'illusion d'une ligne droite à l'aide de pixel. Tous ces défauts ont été occasionnés par le scanner.
Idem pour la photo de Paul, avec comme détail le micro:
C'est encore plus flagrant. Même sans agrandir on voit la différence. Mais si on agrandit on constate que pour le vrai les points sont bien organisés et structurés, alors que sur le fake c'est devenu une bouillie de pixels, gommant un paquet de détails.
Terminons la face avant avec le titre du single et plus précisément le SOUN de Soundhouse:
Même remarques que pour le R. On voit bien que d'une part le scanner "simplifie" certains détails et que d'autre part il a du mal avec les lettres pour les recréer.
Sur le verso de la pochette on va observer la photo de Paul, et plus précisément sa tête:
Les dégâts provoqués sur l'image par le scannage sont flagrants. Et si sur l'image du haut il n'y a que des points noirs (pour rappel le blanc est de la réserve du papier), l'image du bas est composée exclusivement des trois couleurs rouge, vert et bleu pour simuler le noir.
Voyons ce que cela donne pour le label:
En haut le rouge est bien uniforme, sans point visible. Les lettres et chiffres sont nets et d'un noir profond. Pour le fake le rouge est composé de points et le texte, bien qu'assez net, n'utilise pas la même typographie que l'original.
Autres détails:
Les remarques sont les mêmes.
Je vous ai donc livré mes observations, avec une technique novatrice et je crois inédite sur le sujet. J'espère que ces indications vous aideront dans vos recherches et vos achats. Ce qui est intéressant c'est qu'elle est applicable sur d'autres titres, comme ci-dessous avec un original et un fake de Killers, tirage Allemand:
Pochette de 1981
Pochette de 2015
Label de 1981
Label de 2015
ARGUS:
Dernière vente le 25 juillet 2016 en enchère: 525,31€
Disque seul (ne rentrant donc pas dans le calcul du prix argus)
Dernière vente le 28 mars 2020 en enchère: 908€
Prix le plus élevé trouvé: 13 juin 2016: 1268,42€
Prix le plus bas trouvé: 30 novembre 2018: 623,84€
Prix du disque seul trouvé: 29 novembre 2015: 387,05€
Prix de la pochette seule: 05 février 2016: 204,91€
Prix trouvé le 19 décembre 2015 pour un produit non conforme selon mes critères (pochette assez abimée): 361,28€
Prix trouvé le 03 février 2016 pour un produit non conforme selon mes critères (pochette assez abimée): 486,85€
Prix trouvé le 02 novembre 2018 pour un produit avec pochette un peu abimée: 855,87€
Prix trouvé le 30 novembre 2018 pour un produit avec pochette abimée et des écrits sur les labels: 623,84€
Prix trouvé le 24 mars 2020 pour un produit en assez bon état: 908€
Prix argus à ce jour (12 avril 2020) soit la moyenne entre le dernier vendu et le prix le plus élevé: 910€
The Soundhouse tapes, Europe, 2008*. Rock Hard records ROK 1. Vinyl violet (existe en plusieurs couleurs). Label rouge. Papier glacé. Fake. Matrice: ROK 1A. 7SOUNDEU1
The Soundhouse tapes, Europe, 2011*. Rock Hard records ROK 1. Picture disc. Fake. Matrice: ? 7SOUNDEU2
The Soundhouse tapes, Royaume-Uni, 2008*. Label blanc. Pochette blanche. Fake. Matrice: ? 7SOUNDUK2
The Soundhouse tapes, Royaume-Uni, 200?. Hard Rock Music HP09. Vinyl jaune. Label avec crane. Fake. Matrice: HR 09A. 7SOUNDUK3
The Soundhouse tapes, Europe, 2008*. Rock Hard records ROK 1. 8921 111. Label rouge. Papier fin glacé. Fake. Matrice: 8921111A. 7SOUNDUK4
The Soundhouse tapes, Europe, 2013*. Rock Hard records ROK 1. Picture disc. Fake. Matrice: SHOOI 1 A1/B1. 12SOUNDEU1