400 Live report

Nouvelle page crée afin de vous faire partager mes impressions suite à des concerts, d'Iron Maiden ou autre. J'ai d'anciennes photos, billets ou autre a poster et il faut que je reprenne mes archives...

RENAUD

17 janv - 5 fev 1984

Zenith - Paris

 

IRON MAIDEN

29 octobre 1984

Espace Balard - Paris

1ère partie: Motley Crue

IRON MAIDEN

22 novembre 2003

Bercy - Paris

1ère partie: Helloween

IRON MAIDEN

25 juin 2005

Parc des princes - Paris

1ère partie: Within Temptation / Dream Theater

IRON MAIDEN

28 novembre 2006

Bercy - Paris

1ère partie: Trivium / Lauren Harris

IRON MAIDEN

28 juin 2011

Bercy - Paris

1ère partie: Rise To Remain

SCORPIONS

23 novembre 2011

Bercy - Paris

1ère partie: Guano Apes

IRON MAIDEN

28 juin 2011

Bercy - Paris

1ère partie: Rise To Remain

IRON MAIDEN

5 juin 2013

Bercy - Paris

1ère partie: Voodoo Six

AQME

13 mars 2015

Les cuizines - Chelles

1ère partie: Dirty Bastarz / LNDH

ACDC

26 mai 2015

Stade de France - Paris

1ère partie: No One Is Innocent / Vintage Trouble

Ambiance bon enfant avec une moyenne d'âge assez élevée. C'est mon premier concert au stade de France et ce n'est que lorsque la nuit tombe que l'on apprécie vraiment des effets de lumières magnifiques. Et surtout les "Hell horns" donnent un splendide effet de lave rougeoyante sur l'ensemble des tribunes et de la fosses. 

Voici la même photo avant le début du concert:

C'est aussi mon premier concert d'ACDC et je suis impatient de découvrir le groupe en live. Le groupe enchaine titre du dernier album (Rock and burst), et les classiques. Le son est bon, et il y a un léger décalage entre celui-ci et les images reportées sur les deux grands écrans sur les côtés. Nous sommes assez loin de la scène mais ce n'est pas un gêne, tant la vue de loin est saisissante et les écrans reprennent bien les détails sur scène.

Angus change fréquemment de guitare entre les titres, ce qui donne quelques temps morts mais sans être rédhibitoire. Le constat s’impose vite que ACDC est le groupe d'Angus, et que les autres sont là pour lui permettre de se défouler sur scène. C'est surtout flagrant avec la rythmique qui reste scotchée de chaque côté de la batterie, sauf pour venir faire les chœurs de temps en temps. Brian ne communique pas avec le publique, ce qui est dommage. J'ai le sentiment qu'il fait le boulot, sans plus.

Par contre Angus est royal, donnant le meilleur de lui-même et n'arrêtant pas de sautiller et de bouger sur toute la largeur de la scène. Lui n'est pas là en touriste !

Après 01h50 de concert, ce qui est très correct, les canons de For those about to rock tonnent une dernière fois et le concert se termine. Pour une double première fois je ne suis pas déçu. Le stade de France se prête bien à un concert et le groupe a fait le job avec plus ou moins d'implication. Mais n'oublions pas non plus que la plupart on dépasser les 60 ans...

Avec le concert d'Iron Maiden à Balard en 1984, du World slavery tour, c'est probablement le meilleur concert auquel j'ai pu assister.

Voici une petite sélection des photos que j'ai eu le temps de prendre:

Thunderstruck

Thunderstruck

Hells bells

Baptism by fire

You shook me all night long

T.N.T

Whole lotta Rosie

Whole lotta Rosie

Let there be rock

Let there be rock

Let there be rock

Let there be rock

Let there be rock

Highway to hell

Highway to hell

Highway to hell

For those about to rock

For those about to rock

For those about to rock

For those about to rock

 

IRON MAIDEN

10 juin 2016

Download festival - Paris, bois de Boulogne

Ce n'est jamais évident de donner ses impressions sur un festival en ne venant qu'une journée sur les trois. Mais je vais tenter d'exprimer mon ressentie sur les quelques heures passées au download le 10 juin 2016, principalement pour y regarder Iron Maiden.

Je me suis rendu à ce festival avec Sergent Eddie, membre bien connu du forum, et de nos compagnes, ce qui pour la mienne était un petit exploit car il s'agissait de son premier concert de Maiden, et le second de hard rock après ACDC en mai 2015.

Après une petite marche entre le métro et l'accès par Auteuil nous arrivons au filtrage, assez rapide, puis nous pénétrons dans l'hippodrome qui sert de lieu d'accueil. Première bonne impression, avec de multiples tentes proposant boissons et merchandising. Là où cela se corse c'est que pour boire une petit bière il nous faudra attente...un heure !

C'est que l'organisateur a prévu du cashless, ce qui peut sembler une bonne idée mais qui se révèle un plan complètement foireux. Car comment imaginer pouvoir équiper 10000 personnes en bracelet avec seulement 30 postes de chargement ? Le moindre élève de CM2 ferait le calcul suivant: avec une personne sur deux s'équipant, soit 3333, avec une moyenne d'une minutes pour réaliser la transaction (surtout avec un terminal CB), cela donne 3333 minutes soit 55 heures pour que tout le monde passe. J'exagère à peine mais c'est ce que est arrivé ! Une heure de queue pour finalement apprendre à 10 m du cashless qu'il existait une file rapide pour ceux ayant du cash (aucun panneau pour le dire, c'est trop facile), mais un vigile criant et mimant le geste du flouze pour attirer le festivalier. Top organisation. Il est 17h00 et une heure après avoir mis le pied dedans (du pied gauche de préférence), nous pénétrons dans le graal, à savoir un stand cashless. On file notre cash contre le bracelet, pour voir que certains règlent en CB à la file cash. Va comprendre. On s'en fou, on a notre bracelet, direction le liquide (l'autre, dans un gobelet)

Enfin une bonne bière dans un gobelet collector (avec marqué Iron Maiden dessus), mais une bière à 4€ ou 7€ en fonction de la taille. Ceux qui vont au Hellfest en rigolent encore ! C'est presque deux fois plus cher. Mais c'est vrai qu'on est à la capitale ici, et pas loin des beaux quartiers. Normal donc, on se la pète dans le 92 ! Mais pour avoir ta bière faudra juste attendre que dix gus devant toi comprennent que leur tune ici vaut rien et qu'il faut aller au bout d'une file d'attente de 500 mètres de long pour espérer caresser l'espoir de picoler.

A la votre. Putain que cela fait du bien ! Bon, là on se dit qu'on a juste raté Avatar. Dommage, cela me semble un très bon groupe, proposant un métal moderne bien barré. Et en plus les gars sont survoltés. Franchement je ne connais pas mais ce fut une très bonne surprise. Du moins d'entre la zique pendant qu'on faisait la queue pour (voir paragraphe 4). J'ai quand même eu le temps de prendre une petit photo du set que voici:

 Le plus drôle ensuite est de se rendre aux différentes parties du site et des stages en croisant et re-croisant la, ou plutôt les trois queues conduisant maintenant au cashless. Et de toiser fièrement les autres en pensant "putain mes cons vous êtes pas rendus...". Très malin donc le fait d'avoir mis le cashless en plein milieu, pour que tout le monde pogotte au changement de stage car au fil des heures et de la bière, certains bousculaient sec pour aller d'un bout à l'autre, en toisant fièrement...vous savez qui.

Bon c'est pas tout ça mais bientôt 19h30 et il vaut mieux manger avant Maiden quand même. Direction un des nombreux stands proposant du solide. Optons pour un classique hot dog. Bien joué mais vu mon vielle âge mes dent n'ont pas aimé le pain dur comme mes ressentiments vis à vis des organisateurs. Honteux. Le pire c'est que le type devant moi a pris un hamburger (j'aurai du en prendre un aussi avec le recul) a payé en espèce !!! On avait pas dit cashless. Foutage de gueule. Mais bon on compense avec Anthrax et le sympathique Antisocial.

20h30 et déjà en place pour Iron Maiden:

  Ma position stratégique préférée: en limite de la foule (j'ai plus vingt piges pour aller au combat), en face. Le set commence avec un bon quart d'heure de retard, mais on s'en fout. Les titres vont s'enchainer tels que prévus, avec un son assez mauvais au début mais qui va s'améliorer. Bruce plaisante en Français avec les fans, le groupe est chaud et s'amuse. Je ne vais pas détailler titre par titre avec un commentaire, je ne suis pas journaliste. Mais j'ai trouvé le concert très bon avec des musiciens heureux d'être présent et surtout un Bruce en pleine forme. C'est très rassurant. Et en plus s'il annonce de nouveaux titres tout va bien ! Mention spéciale à The red and the black, qui prend une dimension énorme en concert. Noter aucun titre de The final frontier, tant mieux.  Voici donc quelques photos avec une légende pour les situer pendant le concert:

If eternity should failed

Speed of light

The red and the black

The trooper

Powerslave

Death or glory

The book of souls

Halloweed be thy name

Fear of the dark

The number of the beast

Blood brothers

Wasted years

Voila, c'est fini. Tous les titres n'ont pas été cités dans la set liste classique de cette année, ou représenté en photo, et j'ai peut être mélangé des photos/titres. Je m'en excuse d'avance. L'essentiel n'est pas là.

Pour résumer: très bon concert avec des nouveautés (et le dispensable Death or glory), le superbe The red and the black, le non moins extra Powerslave et un Bruce des grands jours. Côté festival je sais qu'il est difficile d'organiser un tel évènement mais comment peut-on commettre une tel ânerie avec ce cashless pourri alors qu'il est facile de voir comment font les autres pour les imiter ? De même vouloir rentrer dans ces frais c'est logique mais prendre les gens pour des couillons sur le prix des boissons c'est débile. CM2 je vous dis: faites payer deux fois plus cher les boissons et vous en vendrez deux fois moins !

 

BLAZE BAYLEY

11 mars 2017

Le petit bain - Paris

Premier concert de l'année et surtout premier concert de Blaze pour moi. Je dois tout d'abord m'excuser de ne pas avoir suivi le chanteur après son départ d'Iron Maiden. Cela est consécutif a plusieurs faits. D'une part je considérais que Bruce était et reste le seul chanteur du groupe. De part sa voix unique et ses textes ambitieux. D'autre part entre 1996 et 2000 je me trouvais hors de France, et sans l'internet d'aujourd'hui difficile de suivre un groupe sur une petite île de 10 km carrés ! Enfin j'avais écouté quelques chansons de sa carrière solo, sans être convaincu.

Et puis j'ai écouté Infinite Entanglement. J'y ai trouvé un intérêt médical et en visionnant des vidéos sur youtube j'ai constaté que Blaze "vivait" ses chansons. Dernièrement j'ai écouté son dernier opus, qui contient quelques très bonne chanson. Maintenant qu'est-ce que cela donne en live ?

Le petit bain est une salle flottante, une barge posée sur la seine à quelques pas de Bercy. Le côté froid et géant de la salle multiusages est remplacé par la chaleur et l'intimiste. La première partie est assurée par le groupe Français Dreamcatcher. J'avais anticipé en regardant quelques vidéo live, sans réellement accrocher. Mon avis n'a pas changé après leur prestation. Les deux guitaristes assurent, le bassiste géant est remisé sur un côté faute de place et le batteur semble en répétition. Mais c'est le chanteur qui me gêne le plus. Pas de voix, pas de présence, et surtout une méconnaissance de sa setlist puisqu'il annonce deux fois le même titre ! Pas très pro.

Dreamcatcher

 

 

La scène avant le concert

 

Rapidement les trois musiciens de Blaze prennent le relais (pas de roadies, c'est encore plus méritoire) et quelques minutes après Dreamcatcher une intro martiale annonce l'entrée de Blaze. tel un boxeur il avance sur la scène. Quelle présence, quelle masse ! Trois titres sont enchainés sur un rythme d'enfer, dont Futureal. Le bassiste est aussi un géant mais il fait face au public. Le batteur cogne et Blaze vit ses chansons. Mais pour moi la claque de la soirée restera Chris Appleton. Quel guitariste ! Seul sur scène il semble jouer pour deux, tant en rythmique qu'en solo. Rapide et technique je comprends pourquoi Blaze en a fait son co-producteur de son dernier album.

 

Blaze prend la parole en Français pour nous saluer, puis explique en Anglais que son nouvel album est sorti. La suite est un enchainement de chansons nouvelles et plus anciennes, que je ne connais donc pas. Mais le groupe y met tellement de coeur qu'on ne peut qu'aimer.

Régulièrement Blaze lève le pouce, rigole, provoque le public et alterne les remerciements en Français et les explications en Anglais sur ses chansons. Je reconnais quand même deux titres de la vierge de fer: The clansmen et Man on the edge. Cette version live de The clansmen est extraordinaire, et c'est là que l'on voit qu'en live Iron Maiden a beaucoup de titres pour faire bouger une salle. Mais je crains qu'ils ne la rejouent jamais. Le final est dantesque, avec une présentation du groupe et des solos où on sent que le groupe, et pas que Blaze, prend un plaisir énorme.

J'avais déjà vu des groupes dans des petites salles, mais un tel groupe jamais et la proximité avec les artistes est palpable. Blaze touche les têtes, serre les mains, regarde les gens dans les yeux. Un mini concert privé en sorte.

Mais le show se termine déjà et Blaze nous invite a le rejoindre vers le merchandising pour des dédicaces. Ce que je fais et après trente minutes de queue, vite passée a discuter avec d'autres fans, j'achète deux vinyls que je m'empresse de faire dédicacer par Blaze (vous les trouverez sur ma page consacrée au vinyls hors Maiden). Je me fais prendre ensuite en photo avec lui et termine par une poignée de main. Je ne peux m'empêcher de lui dire que c'est un grand homme (en Anglais avec mon accent de merde !).

Et c'est vrai que Blaze, petit par la taille, est un très très grand type. Pas le plus grand chanteur métal, mais engagé, sincère, et très très proche de ses fans. Merci Monsieur Blaze Bayley pour cette fabuleuse soirée et à l'année prochaine...

 

 ULI ROTH

28 avril 2017

Le petit bain - Paris

Second concert dans cette petite salle en quelque temps et toujours autant de plaisir. Mais l'affluence est plus importante que pour Blaze, la péniche étant remplie. Et la moyenne d'âge aussi car, comme moi, ceux qui en 1978 ont écouté Tokyo Tapes sur leurs platines sont là. J'avais douze ans. Faites le calcul...

Pas de première partie et le concert débute avec des classiques du live mythique, le premier du groupe. Pour moi c'est le meilleur album live avec Live after death, Made in Japan (Deep Purple) ou Strangers in the night (UFO). Il a bercé ma jeunesse et j'ai beaucoup de nostalgie à l'écoute de ces titres. Uli Roth est comme sur les photos actuelles, sorte de vieux baba cool jouant de la guitare. Plus qu'un virtuose il ressent et vit sa musique. A tel point qu'il ne supporte pas les fausses notes et toise régulièrement son batteur. Etant très proche de la scène je peux voir quelques bières aux pieds de futs, ceci expliquant peut être cela...

Le groupe est très complet, avec bien entendu Uli Roth, un chanteur guitariste pas manchot, une autre guitare rythmique, un clavier, un bassiste et le batteur précité. Hélas pour moi je suis du mauvais coté de la scène car Uli ne bouge pas de sa place et un micro me cache la vue pour les photos.

Mes chansons préférées arrivent, comme We'll burn the sky, In trance, ou Fly to the rainbow. Après 1h45 de concert, et deux dernières reprises de Jimy Hendrix le hippie et son groupe quitte les lieux. Deux regrets: Les deux reprises, assez calmes, laissent un goût d'inachevé et j'aurais pour ma part préféré finir avec Robot man par exemple. Et surtout pas de backstage ou de dédicace. J'avais amené deux vinyls pour le cas où, je repars avec sans signature dessus mais avec le plaisir d'avoir pu voir Uli Roth jouer du Scorpions. Car pour moi, Scorpions, sans Uli Roth, ce n'est pas vraiment pareil...

 

 

 HELLFEST

16 au 18 juin 2017

Clisson

Cela fait cinq jours que je suis revenu du Hellfest et je commence a comprendre lorsque certains me parlent du blues post festival. Il est vrai que cette expérience ne laisse pas indifférent et que pour beaucoup ce type de rassemblement est un exutoire, une bouffée d'oxygène, un palliatif. Ce n'est pas mon cas mais je ressens réellement une certaine nostalgie...

Après plusieurs heures de routes mais une bonne nuit de repos me voilà enfin à Clission. Ma peur de nne pas trouver une place pour me garer est vite dissipée car je trouve facilement un stationnement. Certes à deux kilomètres de l'entrée mais je me rends compte vite que c'est pas mal. J'emprunte la longue départementale, fermée pour l'occasion, et qui sert de parking, et je vos au loin les installations du festival. Puis arfive enfin le rond point avec la guitare et l'accès au festival.

Étonnamment tout va très vite. Moins de 10 minutes en ce vendredi matin pour accéder à la première partie des boutiques. J'en prends déjà plein les yeux, pas encore plain les oreilles, mais cela va venir. Je suis quand même un peu perdu mais j'appelle mon fils et il me guide vers la cathédrale et la véritable entrée du festival. Très peu d'attente. J'y suis enfin. Le site est énorme et tout attire l’œil: les scènes, les boutiques, les bars. Tout est décoré avec soin. Je retrouve les miens. Mon hellfest peu commencer !

Je ne vais pas, et ne peux pas, tout décrire dans ce blog. Je vais surtout parler des groupes. Mais quelques remarques sur l'organisation, mois qui n'ai comme repère que le download de 2016. On se plaint toujours du temps: trop chaud, trop froid, trop de pluie ! Mais là trois jours de soleil de plomb sans ombre, cela fait mal. Et encore il faut penser aux campeurs qui ne peuvent pas prendre de douche sauf à faire la queue pendant des heures. D'ailleurs à ce sujet, l'eau, elle a été rationnée car la ville de Clisson subissait des coupures ! Année exceptionnelle, mais il y a probablement des idées à creuser. A part le merchandising, pris d’assaut, très peu de queue aux différents commerce, et un cashless bien organisé. Restauration variée et a un prix raisonnable. Venons en à la musique et aux scènes. Il y en a pour tous les goûts et on peu entendre un groupe de 10h00 à 02h00. Juste quelques problèmes de localisation, comme le concert de Blue Oyster Cult qui aurait mérité au moins la mainstage 2. A défaut impossible d'y assister car le son extérieur est inexistant à Valley.

Je ne vais pas citer tout les groupes entendus, mais seulement ceux que j'avais prévu de voir ou les découvertes.

Après la découverte des lieux et l'audition de plusieurs groupes, sans qu'un ne me laisse un souvenir impérissable, je me rapproche pour assister au show d'Evergrey sur la mainstage 2.

J'ai découvert ce groupe en 2003 et j'ai suivi les albums jusqu'en 2006. Depuis j'ai un peu délaissé ce groupe mais je souhaitais le voir en live. Tom Englund fait le chaud mais je me demande comment il fait avec sa tenue chaude pour tenir le coup ! Ne connaissant pas tous les titres j'ai apprécié le concert mais sans plus. Une petite déception plus liée à la méconnaissance de derniers titres que de la performance du groupe.

Avatar fut mon coup de coeur du download 2016. Cela a été la confirmation de cet Hellfest.

Ce groupe a tout pour lui. Un métal mélodique atypique, une mise en scène et des attitudes parodiques, le tout sous les acclamations d'un public conquis et déjà fidèle. C'est pour moi le groupe a suivre ces prochaines années.

Les Américains de Queensryche ont beaucoup perdu de leur superbe. Fini le temps des mélodies sublimes de Promise Land (1994) ou des classiques d'Empire (1990) ou Operation: Mindcrime (1988). Pourtant depuis longtemps je souhaitais les voir en live. Leur nouveau chanteur a un timbre tellement proche de Geoff Tate qu'en fermant les yeux on s'y croit. Le groupe fait le job, et quel plaisir d'entendre les classiques des deux albums phares. Pour moi Opération: Mindcrime reste le meilleur album concept jamais créé.

Le génie Devin Tonwsend débarque sur la main stage dès la fin du concert précédent. Je dis génie car cet homme est compositeur hors pair, un chanteur rageur et un guitariste doué.

Je l'ai découvert en 1993 sur l'album de Steve Vai, sex & religion. J'ai été fasciné par cette voix qui laissait déjà transparaitre une certaine folie. Folie que l'on retrouve dans ses albums commis sous divers noms. Le show a été conformé a mon attente, malgré un son un poil brouillon notamment à cause d'une batterie trop en avant. Bien entendu il faut adhérer a son style mais quand on aime c'est un vrai régale !

Quelques heures après c'est le tour de la première tête d'affiche, Deep Purple, de prendre possession de la scène principale.

Il était plus qu'urgent pour moi de les voir en concert, car les jours du groupe sont comptés. Pas une question de talent, mais de temps. Car franchement quelle technique regroupée sur une seule scène ! Ce fut un mélange de classiques et de titres du dernier album, que personnellement je trouve très réussi. Alors oui Gillian n'a plus son timbre, Morse n'est pas Blackmore et Airey ne peut être comparé à Lord. Mais ce line up peut encore en montrer à plus d'un car, individuellement, ce sont de sacrés musiciens.

Ce premier jour se termine avec déjà plein de souvenirs et d'images superbes dans ma tête. J'ai déjà vu plein de groupes que j'attendais, d'autres inconnus pour passer le temps ou taper du pied. J'ai aussi profité des interludes pour aller visiter le site, notamment la war zone. En partant pour rejoindre mon lit je m'arrête aussi au market, pour acheter quatre-cinq vinyls, dont deux Maiden...

Après une brève mais reposante nuit (je ne dors pas au camping !) je suis de retour à Clisson. Mon premier groupe attendu n'est qu'à 18h00 et j'en profite pour visiter encore et tenter de découvrir des groupes. J'avoie avoir eu un faible pour Ultra vomit et son métal parodique très fun ! Au cours du show de Steel Panther, que je vois de loin, je retrouve David et son amie. Ce membre du forum Iron Maiden est devenu un ami et je le salue fraternellement ici.

Il est temps que je m'avance entre les deux stages pour mon premier concert, celui de Dee Snider.

 N'ayant pas eu la joie de voir Twisted sister en concert, j'espère que Dee nous fera l'honneur de chanter quelques titre de son ancien groupe. C'est le cas avec notamment un We're not gonna take it d'anthologie où tous les fucks de la terre sont dirigés vers les terroristes. J'en rajoute encore un ce soir. Le public en redemande et provoque même le chanteur qui n'en demandait pas tant ! Un grand show pour un grand monsieur.

Je ne suis pas venu ici que pour voir Trust, mais un peu quand même. Ce groupe a bercé ma jeunesse, au même moment que la vierge de fer, et quand on a été la figure de proue du hard rock Français on se doit d'assurer. Dire que j'ai été déçu est un euphémisme. Je pense que Bernie n'est plus fait pour cela et qu'il est temps qu'il prenne sa retraite. Je suis dur mais quand on passe son temps a tourner le dos au public, à lire une anti-sèche papier posé sur un ampli et que l'on est juste là pour cachetonner, faut rester chez soit... Encore heureux que Nono assure le spectacle et, lui, montre qu'il est content d'être ici. J'ai donc vu Trust en concert une fois. Ce sera la dernière.

 S'il y a un chanteur qui ne fait pas semblant, c'est bien Biff, de Saxon. Encore une première (mai qu'est ce que j'ai fait ans trente dernière années ?) pour ce groupe en live. Et très grand show de Saxon avec pas mal de classiques. Le bassiste court partout, Biff s’arrose et lance des bouteilles vers le public (le contraire est interdit mais on lui pardonne) et les deux guitaristes arrosent de riffs pointus. Le son est très clair et puissant. Un régal.

Pendant Airbourne je tente de retrouver quelqu'un dans la foule mais impossible. La main stage est prise d'assaut. Et ce sera pire avec Aerosmith. Je ne suis pas fan des clones Australiens d'ACDC mais je dois reconnaitre qu'ils font le show et que ça dépote. Juste avant la tête d'affiche Apocalyptica me permet de rigoler un peu avec mes amis. Quel est l'intérêt de reprendre du Metallica avec des violoncelles ? Je cherche encore....

J'ai assisté au show d'Aerosmith de loin. C'est Américain, carré, technique, mais sans saveur. Et que c'est mou ! Mais on est en limite du métal et rock.

Je ne peux quitter le site sans regarder le concert de Kreator, mon dernier groupe fétiche. Je n'ai que quelques photos pourries du show, car de nuit avec les lumières en face, pas terrible.

Je connais surtout les titres du dernier album et je me régale avec ce métal mélodique rapide qui explose dans cette nuit étoilée Nantaise...

Hélas c'est le dernier jour. Le moins fourni pour moi aussi. Je n'ai pas réellement de groupe pour moi aujourd'hui. Donc c'est ballade dans le festival, sous un soleil et plomb!

Je découvre quand même Skindred, dont le chanteur à mis le feu au festival. Une bonne surprise. Je vois aussi de près le show de Devildriver ! Non pas que je sois fan mais mon fils est dans la bataille. Et quelle mêlée. Je crois que c'est le groupe le plus violent du festival !

Ca hurle, slam, tourne en pit, fini en wall of death, le tout accompagné d'une poussière diabolique qui termine de vider les participant a ces joutes violentes mais sans blessé ! On se demande comment ?

Je tente d'assister au concert de Blue Oyster Cult mais je m'y prend trop tard et la tente Valley est déjà pleine et dehors ça bloque. Le concert débute et je n'entends même pas le son ! Quelle déception...

Tout doucement la fin approche. Mon fil me conseil le show de Five Finger death Punch avant de blêmir. A priori le chanteur vient d'être hospitalisé, le nouveau chante mal, une guitare n'est pas accordée, etc. A priori pas terrible...

Mais le pire arrive.

Personnellement je pense que Linkin Park n'a rien à faire au Hellfest, encore moins en tête d'affiche. La première chanson donne le ton, avec une mièvrerie digne des meilleur boys bands.

Je quitte donc le festival prématurément, ne voulant pas subir cette purge. J'ai déjà vu Wasp, qui passe après, au Download 2016, et j'ai un peu de route à faire...

Pour mon premier Hellfest je suis comblé: des superbes groupes, une belle ambiance, un temps caniculaire (donc pas de pluie). Rendez-vous l'année prochaine !

 METALLICA

10 Septembre 2017

Bercy Arena - Paris

 

Mon premier concert de Metallica. Tout vient à point qui sait attendre. En effet je n'ai jamais eu l'envie d'aller voir ce groupe, trop focalisé sur Iron Maiden. Et lorsque j'ai voulu acheter les places dès la mise en vente, le site de Bercy étant tellement bien fait que je n'ai pas réussi. Mais une bonne fée veille sur moi et j'ai pu avoir une place pour le concert de dimanche, et en plus dans une loge...

La première partie était assurée par Kvelertak, un groupe Norvégien dont j'ai écouté quelques titres et vu notamment la prestation lors d'une émission télévisuelle.

Niveau visuel je suis frappé par la scène centrale, qui donne une impression de proximité avec le public. Mais il n'y a pas beaucoup d'effet lumineux et pas de décor. Cela fait drôle et change des décors de fonds de scène. Mais ce n'est que la première partie, qui fait en général avec ce que le groupe principal lui permet.

Niveau musical, je ne reconnais que le titre éponyme, Kvelertak, qui est joué en dernier et sonne bien. C'est presque un tube pour ce groupe qui quitte la scène avec les remerciements de Bercy.

Pendant les 30 minutes d'entracte les techniciens préparent la batterie, enlèvent quelques tapis, mais la scène reste blanche, presque immaculée. C'est assez déconcertant.

Le concert débute et je comprends enfin. Le décor est en l'air. Il s'agit de cube avec des projections visuels et des couleurs venant et l'intérieur. Incroyable. L'effet est superbe.

Les cubes montent et descendent en fonction d'une programmation, liée aux titres. De plus les visuels apparaissant sur ces cubes sont mobiles. Il y a des films, des extraits de clip, et même des images live. Il y a donc des mouvements verticaux mais aussi horizontaux.

Les musiciens, James en premier, sont très en forme. Seul Kirk sera un peu en retrait tout au long du show. James parle entre les titres, plaisante, et fait le spectacle. Lars change de baguette à chaque titre, et se lève afin de prendre la foule à partie, ou à témoin sur ces performances. Qui a dit narcissique ?

Question musique le groupe sort le grand jeu: un mélange de titres du nouvel album (6 je crois) et de bombes atomiques anciennes. Tout y passe. Personnellement je regrette l'absence de Hit the light et de Battery, mais en 2h15 on ne peut pas faire entrer l'intégralité de 30 ans de carrière. Le son est énorme (merci les bouchons d'oreille du Hellfest), ca bastonne dur, et la communion entre le public et le groupe est évidente.

Le summum de la mise en scène est atteint lorsque des drones sortent de la scène sur Moth into flame. Sur la photo ci-dessous se sont les points blanc au dessus du groupe.

L'effet est garantie. Les point visuel, puisqu'en fait on ne voit pas réellement les drones, forment des figurent et semblent danser. Via une programmation ils repartent dans la scène et ressortent pour former des figures. Extraordinaire ! Voyez par vous même sur youtube.

Les photos illustrant cet article ont été prises par moi depuis la loge. Les deux autres ci-dessous par le copain d'un copain, se trouvant lui en fosse.

Que dire de plus. J'ai pris une énorme claque et un réel plaisir à voir Metallica en live (je vais pas devoir attendre le Hellfest 2042 !). Le groupe a livré un show à l'Américaine, respectueux de son public et se donnant à fond, et ce pendant plus de deux heures. C'est assez rare pour le souligner. Cela reste à ce jour, avec le show de Maiden en 1984 à Balard, mon meilleur concert.

 

HELLOWEEN

15 novembre 2017

Zenith - Paris

Quelques photos pour rendre compte de l'ambiance du concert d'Helloween le 15 novembre 2017. Elles ne sont pas d'une bone qualité car je n'ai pas pu entrer avec mon appareil photo (ridicule...) et mon iphone date un peu côté qualité photo.

Helloween n'est pas le groupe que je connais le mieux, mais j'apprécie ce côté métal mélodique, speed au début et de moins en moins depuis. Le départ de Kai Hansen n'étant pas pour rien dans cet adoucissement dans les compositions. Ce concert est surtout l'occasion de voir ensemble trois chanteurs et trois guitaristes (pour cela on connait). J'adore le timbre de Michael Kiske, qui est pour moi dans le top 10 des chanteurs métal (même s'il a un peu perdu en puissance). Donc cela donne un mélange très punchy entre la technique de Andi Deris, la puissance de Kiske et le timbre rugueux de Hansen. Et côté guitare les trois ne sont pas en reste avec Hansen, Weikath et Gerstner qui se livrent régulièrement à des solos à trois.

On sent une réelle joie à jouer ensemble, les problèmes d'égo semblant loin. Pourvu que cela dure si on peut espérer un nouvel album en commun. Je ne ferais pas le détail de tous les titres, mais il faut noter l'énorme pèche de Hansen lorsqu'il prend les commandes sur How many tears et un medley comportant notamment Ride the Sky et Heavy metal. Le public dans la fosse se tamponne comme jamais !

Et bien entendu le morceau tant attendu arrive en rappel, avec unKeeper of the seven keys d'anthologie. Je trouve qu'il est encore mieux joué que lors de la première partie de Maiden en 2003. Les instruments sont tous incroyablement audibles, et ce tout au long du concert. Pourtant le zenith n'est pas la meilleure salle ou la plus grande, mais le son est superbe.

Voilà donc un superbe concert de presque 3 heures, devant un public malheureusement assez maigre ne rendant pas hommage à ce groupe qui aurait mérité une plus grande audience. Peut être un passage au Hellfest ???

 

STEVEN WILSON

12 mars 2018

Olympia - Paris

Superbe soirée hier, dans cette belle salle de l'Olympia que je découvrais pour la première fois ! Il faut dire que le métal n'est pas forcément très présent dans ce quartier huppé proche de la place Vendôme.

J'adore Steven Wilson, que j'ai découvert avec Porcupine tree. Mais pas au point de connaitre toute sa discographie et les titres par coeur. C'est donc assez simplement que j'ai apprécié ce concert, sans rien attendre, juste vivre le moment présent.

Je ne ferais donc pas un live report complet et précis, car j'en serais bien incapable.

Ce fut toutefois un superbe concert, assez long (avec la fameuse entracte surannée qui permet à la salle de vendre des bières...), très technique, voir parfois trop, et surtout assez psychédélique par moment. Wilson a cité Sid Barret en parlant de sa guitare télécaster, et on s'est cru effectivement assez souvent en plein concert des Floyds avec ses longues parties instrumentales psyché, avec des samples.

A noter un bon jeu de video projetées sur un rideau avant scène, renforçant l'effet hypnotique de la musique.

Pour ceux qui ne connaissent pas le personnage, rendez-vous au Hellfest, avec probablement un set list choisie et moins ardue pour ne pas faire fuir l'audience !

 

AVATAR

14 mars 2018

Trianon - Paris

Assister à un concert d'avatar c'est comme aller à la foire du trône. On en ressort la tête à l'envers !

Un petit mot sur la salle et l'avant concert. Je ne connaissais pas le Trianon, mais c'est un superbe petit théâtre qui est parfaitement approprié à un concert d'Avatar. Il y a un coté kits et intimiste qui va à merveille au moment présent. Nous avons raté la première partie et arrivons alors que des magiciens métal officient sur scène ! Encore une première. Mais tellement raccord !

Il y a un homme tronc,  un type qui joue avec des sabres et une tronçonneuse et un grand olibrius en slip. Bref du délire et du freak show.

Avatar ouvre son concert avec deux rideaux annonçant la couleur: le roi est là.

   Tout le concert est orienté vers le concept du King du royaume d'Avatar. On accroche ou pas. Moi j'adore. Le dernier album a été critiqué. Il est vrai que seulement huit titres, dont deux instrumentaux et un speech, cela peut surprendre. Mais en concert les titres majeurs passent très bien. Agrémenté des classiques du groupe cela fait un concert épique et très fun, avec un groupe qui assure, plus technique qu'il n'y parait, et qui s'amuse sur scène. que demander de plus !

 

HELLFEST 2018

 22-24 juin 2018

Clisson

 

   Après plusieurs jours de recul, écrire les commentaires sur le festival me semble plus juste et réaliste que des articles à chaud. Et même si le timing m'a imposé ce délai, ce n'est peut être pas plus mal.

   Que dire de cette cuvée 2018 ? Extraordinaire, comme les autres années. Du moins pour ceux qui y vont depuis toujours. Moi c'est la second fois et j'en ai encore plus profité qu'en 2017. Il faut dire que l'effet de surprise est passé et que la programmation, sauf le samedi, est en partie faite pour les old school comme moi.

   Le beau temps a été présent, et l'organisation y a pensé aussi en rajoutant deux "chutes" d'eau, surtout apprécié le dimanche. Belle idée et belle réalisation avec les effets d'eau écrivant des textes. Peu d'autres changements, à part la disparition étrange de notre "tartine de l'enfer", met apprécié de nombreux festivaliers. Prions pour son retour l'année prochaine.

   Mon festival débute par un passage au merch officiel afin d'acheter quelques souvenirs, notamment un patch pour moderniser ma veste patchée datant de 1984 ! Un monument.

   Le premier groupe que je souhaite voir en ce vendredi après-midi est:  

Chris Slade Timeline

   Ce grand musicien officie au sein du Time Line, son groupe qui reprend surtout des titres d'ACDC, de Gary Moore et même un titre de Pink Floyd. Il faut dire que le bougre a bourlingué, jouant avec des pointures de la scène métal et rock. Il y a deux chanteurs: un pour les titres d'ACDC, un pour les autres. Un show sympathique, très pro, avec ce batteur d'un certain âge qui ne les faits pas ! Respect.

   Vous savez, si vous lisez ma page réservée au autres groupes, que je ne déteste pas l'AOR. Et notamment un groupe comme WET, dont le chanteur est Jeff Scott Soto. C'est son nouveau super groupe que je souhaitais voir dans la foulée:

Sons of apollo

    Il n'y a que des pointures: JSS au chant, Portony aux futs, Sherinian au clavier et Sheenan à la basse. Difficile de faire mieux en terme de compétence et d'expérience. Pourtant la mayonnaise a du mal a prendre. C'est très (trop) technique pour de l'AOR et les mélodies sont peu accrocheuses. J'avais écouté l'album sur deezer, avec le même constat. Tant pis.

    Je ne vais pas vous faire croire que j'ai regardé:

Rose Tattoo

   C'est un énorme nom de la scène rock et c'est justement cela le hic. J'en écoute deux ou trois pour taper du pied, mais très vite les chansons me gonflent. Attention, je respecte ce groupe, mais ce n'est pas pour moi.

   Pas gave car le temps de retourner au bar pour étancher un petite soif et c'est le tour de:

Joan Jett
 

   Je vois vous venir. Il n'aime pas rose tattoo et se précipite pour Joan Jett. C'est vrai. Mais il y a deux différences: c'est une grande partie de ma jeunesse et je connais quelques titres. Et la dame assure réellement, mettant les festivaliers a ses pieds avec un show très pro.

   Nouvelle pause avant de revenir sur la main stage 1 pour voir:

Europe

   Là c'est un concert que j'attends et je suis en terrain très connu. Ayant vécu en direct du hit "the final countdown" j'ai quand même continuer a écouter les derniers albums du groupe, distillant un métal plus moderne. De plus je trouve que John Norum est un guitariste très sous-estimé et pas reconnu à sa juste valeur. Ecoutez son album solo Play yard blues pour comprendre. Et donc le show est conforme à mes attentes, avec un mélange de titres anciens et récents. Mais bien entendu l'assistance n'est là que pour le moment où les Suédois jouent leur tube planétaire. Un set propre, net et sans bavure.

   Direction la MS2 pour assister au récital:

Steven Wilson

   Je dis cela a dessein car un concert de Steven Wilson est un récital. Alors oui c'est très technique et prog, et oui cela peut gonfler une grande partie, mais dieu que c'est bon. Wilson se vit, se ressent, se mérite. Il faut se donner la peine d'aimer, même si ce n'est pas simple. Le set est bien entendu plus court qu'à l'Olympia, mais il est assez représentatif de son talent. A noter le show dans le récital, avec son bassiste en mode démonstration ! Du grand art.

   Il est temps de reprendre des forces tout en regardant un groupe. Pourquoi pas:

Holywood Vampires

    Etonnant le nombre de demoiselles portant le bracelet un jour juste pour ce vendredi. Car il faut dire que le grand guitariste Johhny Deep est là. Inconnu pour moi avant de voir l'affiche du festival, nous regardons (mon fils et ses amis) assez curieusement ce concert. Alors oui il y a Alice Cooper au chant et Joe Perry à la guitare. Ce n'est pas rien. Le choix des reprises est bon, avec un peu de tout. Et même du Bowie chanté par Deep en personne. Une curiosité. Si cela a plu à certaines, tant mieux.

   Mais bien sur depuis ce matin je patiente pour

Judas Priest

 

   Le métal god est là et j'ai réussi a me faufiler pour être assez proche de la scène. Je ne prends pas autant de risque que j'e prendrais pour Iron Maiden mais je suis bien placé. C'est mon premier concert de Judas priest. Et je suis déçu. Le choix des titres est étrange pour un festival. Mais je suis de mauvaise foi car Maiden fera pareil. J'aime beaucoup ce groupe mais je ne connais pas tous les albums, donc pour moi il y a des moments plats. Mais lorsque les hits arrivent, ca fait mal. A noter que c'est le guitariste producteur qui remplace Tipton. On voit que le type, qui se débrouille, n'est pas habitué à la scène. Mais il assure quand même. Faulkner est royal, de même que Travis. Seule le batteur est moins flamboyant. D'ailleurs il nous casse régulièrement les oreilles. Et le metal god ? Rob fait le job, change autant de tenue que moi de slip dans la semaine, sort sa belle moto, et pousse des notes pas aussi hautes qu'avant mais il peut encore en montrer aux petits jeunes. Une belle tête d'affiche même s'il le track list ne correspondait pas à mes attentes.

   Il est temps de regagner son lit car demain c'est une journée...de merde !

 

Black Bomb A

   En effet cette journée est très axée métal harcore, fusion ou qautre dénominatif d'un style que je n'aime pas, ou du moins ne n'écoute pas. Mais le Hellfest a comme principe de pouvoir faire découvrir des groupes et des styles. Et comme le groupe d'amis que j'accompagne, dont mon fils, sont fans de harcore, je tente de m'y intéresser. Et donc le réveil musculaire se fait avec Black Bomb A, un groupe Français. Ca tabasse, ca cogne, ca éructe, ca slame, ca jump, ca circle pit et ca wall of death. Bref, la petite panoplie du malade mental !! 

   Au final quelques passages sympas, mais sans plus.

 

Rise of the Northstar

    Là on change de catégorie. Ce groupe Français a un public très large et conquis d'avance. Et je me suis pris au jeu du mélange de mélodies courtes et de brutalité. Et comble du bonheur j'ai même téléchargé leur album sur Deezer en rentrant ! Je vous conseille d'en faire autant et d'écouter quelques morceaux. On ne passe pas la journée avec Rise of the Northstar, mais une petite heure de temps en temps c'est sympa.

Tremonti

   J'avais entendu parlé de ce groupe et je voulais donner sa chance à Tremonti, venant des USA. Au bout de deux chansons je suis repartis vers les bars, en meilleure compagnie...

   Et c'est tout. J'ai fait le choix de ne pas rester jusqu'à Avenged Sevenfold, car dimanche est une journée marathon pour moi et je dois faire des choix et gérer la fatigue. Je ne dors pas au camping et j'ai de la route à faire.

Primal Fear

   Petite visite au Leclerc de Clisson pour ramener le petit dej à mes amis qui, eux, dorment au campign, à la dur. Je suis frais comme un gardon, ce qui n'est pas le cas de tout le monde. Je ne le sais pas encore mais plusieurs heures plus tard mon sacrifices paiera.

   Même si mon planning est fourni, les groupes connue ne commence jamais avant midi, ce qui est le cas de Primal Fear. Le dernier album que je connais pour eux est Unbreakable en 2012. Je découvre et réécoute les titres de ce groupe, dont le chanteur chauve hurle un heavy métal - power métal typique de nos cousins Allemands: carré et puissant.

 

In this Moment

   Par curiosité je reviens sur la stage 1 pour voir In this moment. La scène est rempli de tentes et tentures. Au début du show la chanteuse, vêtue de blanc, se trémousse lascivement. J'ai même l'impression qu'elle est nue sous son drap ! En fait non, mais c'est tout comme ! Visuellement c'est chaud, musicalement c'est plat. Donc retour aux bars...

 

Iced Earth

   J'attendais probablement trop d'Iced Earth, attendant un show digne du Live At Athens que je vous convie a écouter une fois dans votre vie. Pour moi il fait parti des 10 meilleurs lives pour ce style. On dit que ce groupe Américain est le Iron Maiden du nouveau monde. Si on s'en tiens au fait que le bassiste est le frère du guitariste actuel de Blaze, c'est tiré par les cheveux mais pourquoi pas. Si on regarde ce concert, on se dit qu'il y a encore du boulot, et même beaucoup ! Si ce groupe vient cachetonner au Hellfest, c'est gagné. Si c'est pour gagner des fans, c'est perdu. 

   Car comment apprécier un concert lorsque la guitare rythmique est surmixée en avant, au point qu'on n'entend aucun solo ? Comment apprécier un concert d'Iced earth lorsque le chanteur n'est pas audible ? Un fan plus connaisseur que moi me dit que c'est la faute de "cet enculé de Schaffer", guitariste et fondateur du groupe. Car il agirait toujours ainsi. Si cela est vrai je suis choqué par cette attitude de tireur de couverture. Au total c'est un fiasco complet qui ne m'incite guère a aller les voir sur une scène parisienne...

Accept

    Mon premier contact avec Accept date de 1981 et l'album Breaker. J'ai immédiatement adoré ce mélange de mélodie et de force, avec des refrains martiaux et entêtants. Et ce chanteur, quelle voix. Udo a choisi sa route et le groupe a publié de nombreux albums en plus de 30 ans. Du très bon et du moins bon. Mais je garde toujours une affection particulière pour Accept. Dès lors je me suis faufilé dans les premiers rangs pour assister au show. La scène est décorée de métal et d'un ciel en feu. Le groupe, emmené par un chanteur qui a le même grain que Udo, enchaine les tubes et les fans de métal typé 80 en prennent plein les yeux et les oreilles. Je suis enfin ravi de voir Accept en live. Un super concert.

 

Arch Enemy

   Et comme je ne veux pas rater Megadeth qui arrive ensuite sur la MS1, je reste sur place et regarde le concert de Arch Enemy sur l'écran. J'enrage mais si je quitte ma place, pas certains de la retrouver pour Maiden. Je vois régulièrement la chevelure bleue d'Alissa sur la MS2 lorsque je regarde dans la direction, ainsi que la crinière blonde de Jeff Loomis.  Quel plaisir de voir ce super groupe en live, même dans de mauvaises conditions. J'écoute régulièrement les albums en voiture et je loue la qualité mélodique des titres, allié a la voix gargantuesque d'Alissa. Et que dire de deux guitaristes, dont Jeff Loomis que j'appréciais déjà avec Nevermore. Promos dans deux ou trois ans, au prochain passage, je les regarde mieux placé.

 

Megadeth

   A priori je dois mettre trop d'attente sur certains shows, comme Iced earth ou Megadeth, car là encore c'est un fiasco. Comme ce premier titre sans son, avec des artistes qui ne se rendent compte de rien malgré les signes du public. Il faut attendre presque la fin du titre pour que le son fort arrive enfin. On va dire que ce n'est pas de leur faute. Mais la suite n'est pas probante, avec un Dave très statique, un manque de communication avec le public, un peu comme Trust l'année dernière. Les types sont là, font leur job, mais ne proposent rien de plus. Dommage. Mention spéciale à Kiko, ex-Angra, qui arrive a exister malgré Dave Mustaine. Où alors je suis trop en attente de Maiden et n'apprécie pas. A revoir donc.

 

Iron Maiden

Track listing tournée "The legacy of the beast"

Intro

Doctor Doctor

La guerre

Churchill's speech

Aces high

2 minutrs to midnight

The Clansman

The trooper

 

La religion

Revelations

For the greater good of god

The wicker man

Sign  of the cross

 

 

Le mal

Flight of icarus

Fear of the dark

The number of the beast

Iron maiden

 

 

Rappels

The evil that men do (mal)

Halloweed be thy name (religion)

Run to the hills (guerre)

 

   Je ne vais pas faire un résumé complet du show d'Iron Maiden, d'autres avec plus de talents l'ont déjà faits.  Après Plus de 3 heures d'attente, debout, au même endroit, sans boire ni uriner,  Doctor Doctor résonne enfin. Je suis à moins de 10 mètres des barrières. Bien placé. A la fin je vais me retrouver à moins de 3 mètres, sans rien faire, juste avec les mouvements. Je n'en ai pas encore parlé mais mention spéciale aux connards qui slament alors qu'ils ne sont pas fan, juste pour se filmer comme des bolosses. Ce sont les abrutis du Hellfest, souvent bourrés en plus et qui ne savent pas non plus que slamer réclame d'aider ceux qui portent en gainant, et non pas en se vautrant tel une merde sur un canapé. 

   Ce coup de gueule posé, venons en au show. Sublime, extraordinaire, complet, épique, historique. Avec le recul ce sera aussi le cas du parcours de l'équipe de France, mais là je parle de cette prestation qui restera dans les annales. Car après des centaines de concerts, des dizaines de tournées, le groupe remet et couvert et trouve le moyen de nous scotcher. Comment ? En mariant titre ancien, chansons de la période Blaze et surtout décors et effets grandioses. Je ne parle pas des flammes de Bruce, Ramstein le fait mieux. Non, je parle du Spitfire, d'Icare et de la bête. Enormes structures qui surgissent et impressionnent par leur majesté et fourmillent de détails. Le Spitfire ? L'hélice tourne, et les canons rougissent simulant des tirs. A noter qu'au premier concert de Bercy, Icare ne volera pas, probablement suite à un problème technique.

   Et les titres ? que du bon, à part peut être For the greater good of god, moins connu et donc pas du tout chanté avec le public (Ce sera idem à Paris). Mais le reste est 100% bon, avec un Clansman d'anthologie que, personnellement, je n'avais pas vu en live.

   Ce fut donc un best of, oui, mais un best of de première classé car bien pensé et structuré. J'étais resté sur la déception du parc des princes en 2005 et avait peur de la même chose. J'avais pu voir la set list quelques jours avant sur le net et sentait que ce ne serait pas pareil. Bien joué.

   Dire que cela a été mon meilleur concert de la bête semble galvaudé. Mais c'est presque vrai. C'est le second. Le meilleur restera à toujours celui de 1984 à Balard, mon premier. Merci messieurs pour ce cadeau, car après presque 40 ans de carrière vous avez réussi a encore nous émerveiller. Et je suis certains que parmi les festivaliers, qui n'écoutent ou ne connaissent pas le groupe, vous en avez mis pas mal sur le cul. Respect.

Marilyn Manson

   Comment dire ? 5 heures plus tard je peux enfin bouger et sortir de l'avant scène de la MS1 pour me diriger vers notre point de rassemblement commun. J'ai des crampes et boite bas. Mais cela en valait la chandelle. Au bout de 20 minutes d'extraction à travers le public, qui pour certains partent, d'autres vont voir Nightwish après, j'arrive enfin aux arbres et n'ai qu'une envie. Boire un coup. Uriner viendra après ! Je suis vanné et raconte avec fierté, à mon fils et ses copains, mon combat pour voir Maiden dans les premiers rangs. La nuit est tombée et une fois remis un peu sur patte nous regardons de loin le show de Manson. Première fois que j'écoute ce type chanter. Que dire. Des filles seins nues qui se trémoussent, plusieurs minutes entre les chansons, du Manson quoi.

Nightwish

   Encore un regret de ne pas pouvoir assister au concert complet de Nightwish mais je suis HS. Nous regardons les premiers titres période Tarja, ma préférée, puis nous dirigeons vers Temple où joue Carpenter brut.

 

Carpenter Brut

   Sur les conseils de Rock Hard, mon magazine préféré, j'ai écouter sur deezer Carpenter brut. Tout comme Rise of, je ne vais pas en écouter toute la nuit, mais j'avoue que quelques titres de ce mélanges de métal et d'électro me séduit. Y'a de quoi taper des pieds.

   Et c'est sur cette "David Guetta sort de ce corps" que je clôture mon Hellfest 2018. La tête dans les étoiles de ce ciel qui a encore été clément cette année, tout en permettant à l'astre du jour de ne pas bruler les ailes d'Icare. Quelques améliorations bienvenues, de superbes groupes, des déceptions, un show gigantesques de mon groupe préféré. Que du bonheur. Rendez-vous est pris pour 2019, quelle que soit l'affiche !

 

IRON MAIDEN

05 juillet 2018

Bercy Arena

   Le concert de Bercy sera exactement le même que celui du Hellfest, concept de la tournée oblige: même tack list, même décors, même mise en scène, et même prise de parole de Bruce.

   Mais il y aura quand même quelques différences. Tout d'abord je suis en place assise, et non plus débout depuis plusieurs heures. J'ai aussi un meilleur point de vue qui me permet de profiter pleinement des éclairages. Je remarque alors des précisions dans les décors que je n'avais pas vu à Clissons, telles ces veines de feu sur le dessus du parcours empruntés régulièrement par Bruce. Il y aura aussi un bug puisque Icare ne le lève pas pendant sa chanson. Il a été dit qu'il y a eu un problème de câble, qui ne se produira pas le lendemain.

   Sinon le show est aussi splendide, tant visuellement que par l'interprétation. Un très grand moment qui comptera dans la carrière du groupe, cette tournée étant, pour tous, la meilleur depuis des années.

   Reste un point noir: est-il possible, pour la première partie, de ne pas se fader le fils du bassiste, le fils du chanteur ou la fille du bassiste ?

 

BLAZE BAYLEY

16 mars 2019

Paris - Le petit bain

 

   Presque 2 ans jour pour jour, revoila Blaze à Paris, et encore au petit bain. Cette salle est approprié à un petit public, et Blaze aime être proche de ses fans. Il le prouvera encore ce soir.

   Toujours accompagné des musiciens d'Absolva et du magique guitariste Chris Appleton, Blaze est en forme, même s'il dit souffrir d'un problème de voix.

   Juste avant le groupe Français Hurlement ouvre en première partie. Un groupe inconnue de moi, existant de puis une quinzaine d'années. Un métal tantôt speed, tantôt mélodique, qui mérite une écoute en album car le son est bon mais le chanteur est en arrière et cela nuit à l'ensemble?

   Revenons à Blaze. Un concert aussi génial qu'il y a deux ans, avec des morceaux identiques et quelques uns de la partie trois de sa trilogie. Tout est bon: Blaze, Chris, le batteur, le bassiste. Je suis placé sur le côté, à 50 cm du bassiste. Blaze vient régulièrement taper dans les mains, toucher des têtes. On le sent heureux d'être là.

   Avec trois titres d'Iron Maiden de 1995 et 1998, Blaze n'oublie pas son ancien groupe et ravi les nombreux fans du groupe présents. Fier de son présent mais aussi de son passé le bougre. Il joue donc Virus, Man on the edge et Futureal. Manque The angel and the gambler, joué lors de la captation du DVD, mais c'est déjà bien.

   C'est déjà la fin et Blaze donne rendez-vous aux fans vers le merch, pour des autographes et des selfies. J'achète donc le CD et le DVD et j'en profite pour les faire signer. Un petit selfie avec Monsieur Blaze et il est temps de rentrer. Je suis content de ma petite pèche du jour:

    Un grand merci à Blaze et ses musiciens pour ce très bon moment, sans surprise, sans déception, égal à lui-même, très chaleureux. Que demander de plus un jour où les Champs Elysées brûlent...

 

 

METALLICA

Ghost

12 mai 2019

Paris - Stade de France

   Un an et demi après les avoir vu à Bercy dans de superbes conditions, je retourne voir Metallica mais cette fois-ci au stade de France. Et là je suis de l'autre côté du stade par rapport à la scène. Mais après tout on profite aussi du son, moins de l'image.

   J'arrive au moment au Ghost débute la séconde partie. J'ai raté la première avec un groupe nommé Bokassa. C'est un combo Norvégien qui officie dans un stonerpunk bateau. Mais comme Larch adore, on ne peut que supporter cette première partie et attendre (du moins pour ceux arrivés à ouverture des portes). Pour ma part je voulais assister au show de Ghost, ayant écouté le dernier album et appréciant de métal teinté de pop. Du moins pendant quelques titres.

   On voit très mal les artistes car les membres sont habillés de noir, et donc ne se détache pas sur les écrans et la scène. Le son est bon. Le groupe déroule ces tubes, recueillant les vivas nourris un public en fin de concert. Comme quoi les fans de Trash sont conciliants...

   Metallica prend possession des lieux alors que la nuit n'est pas encore tombée, et après une interruption nécessaire pour modifier la scène. Contrairement à Bercy elle n'est pas implantée au milieu, mais bien en fond, avec toutefois un pit dit "carré d'or" pour les fans capables de dépenser une fortune pour voir les artistes de près.

 

      Hardwired débute le concert, suivi de The memory remains, avec la voix et le visage de Marianne Faithfull sur les écran géant. Mention spéciale pour ces écrans, qui sont énorme et permettent de voir des détails non visibles de mon eplacement. De plus il y a une véritable mise en scène des morceaux, avec videos projetées alternant films enregistrés et images lives. Et plus la nuit tombe, plus les images sont nettes et superbes.

  

   Jusqu'à ce solo de guitare puis de basse (avec le surperbe Orion en hommage à Cliff) où les deux membres reprennent un tite de Johnny. Le moment de stupeur passé, le public,, bon enfant, reprend en coeur Quoi ma gueule. Décidément les fans de Metallica ont pris de la bouteille...

 

 

   One est toujours un moment spécial dans un show de Metallica et le titre est ici superbement interprété avec l'appui d'un film avec des soldats défilant vers la mort. Il manque toutefois quelques effets pyrotechniques habituels.

 

 

   Suivent quatre incontournables du groupe avant les rappels.

 

 

   Etrangement les rappels débutant par Spit out the bone, un bon morceau du dernier album mais pas forcément ce qu'un fan ultime attend. Où est passé Battery par exemple ?

 

 

    Les deux derniers morceaux en rappel sont plus attendus avec Nothing else matter et Enter sandman.

 

 

   Après deux heures trente de concert il est temps de partir, avec un feu d'articifice et quelques phrases des artistes, dont Lars qui remercie la France pour son accueil avec une évocation d'un vieux concert où le groupe ouvrait pour Venom.

  

 

   Un show de Metallica est toujours un excellent moment surtout en cette période pour les membres, et plus particulièrement James, sont en pleine forme. Certes le contenu s'est un peu ramoli comparativement à leur rivaux Slayer ou Anthrax, ou à des nouveaux groupes tapant fort, mais après quarante ans de carrière il est normal qu'un groupe évolue musicalement. Et surtout après les accidents St Anger, Lulu et dans une moindre mesure Load et Reload, le groupe a publié un excellent dernier album, prometteur pour la suite.

 

HELLFEST 2019

juin 2019

Clisson

 

 

HELLFEST 2020

juin 2020 (Annulé)

Clisson

 

 

HELLFEST 2021

juin 2021 (Annulé)

Clisson

 
 

HELLFEST 2022

17 - 26 juin 2022

Clisson

Cette édition exceptionnelle est terminée. Cela faut toujours étrange de revenir à une vie normale après le Hellfest. Pendant plusieurs jours, et forcément plus cette année, je me suis senti ailleurs, sur une autre planète. L'ambiance, les groupes, les amis, les rencontres fortuites. Tout cela contribue à une expérience hors du temps qu'il faut vivre au moins une fois. Voici donc les phots que j'ai pu prendre des quelques groupes que j'ai vu. Je n'ai pas vu les 360 groupes, ce n'est pas possible ni mon but. Je regarde ceux que j'aime, dans mes styles. Et souvent je découvre des groupes dont la musique m'a plu. Je ne vais pas non plus vous détailler toutes les prestations. Elles se vivent plus que ce décrivent. Néanmoins j'ai eu deux déceptions: Scorpions et Guns n roses. Les voix de Klaus et d'Alex ne sont plus là et c'est l'ensemble du concert qui s'en ressent. Pour les Scorpions ce n'est pas une surprise. Déjà lors de leur concert d'adieu en 2011 à Bercy (la bonne blagque que ce concert d'adieu...) Klaus était à la peine. Mais pour les Guns je me faisaits une telle joie de les voirs que la déception est encore plus grande. Mais ces deux déceptions sont compensées par deux joies: Gojira et Metallica. Pour Gojira ce fut la claque: un son énorme et puissant, une technique de tous les instants. Une prestations magistrale. Pour Metallica la confirmation que les gars sont heureux de jouer ensemble. Et une première à Clisson pour peut-être leur seul et unique concert sur ce festival. The place to be donc.

Vivement 2023...

Frog Leap

Laura Cox

The inspector Clouzot

Opeth

The offspring

Titan

Soen

Megadeth

Ghost

Sortilège

Lacuna Coil

Doro

Michael Schenker

Gojira

Thunder

Ufo

Steve Vai

Whitesnake

Helloween

Scorpions

Disconnected

Crisix

Dragonforce

Kreator

Dropdead chaos

Manigance

Gloryhammer

Slift

Myles Kennedy and company

Epica

Airbourne

Nightwish

Guns n roses

Alien weaponry

Avatar

Black label society

Sabaton

Metallica

Et aussi: The last internationale, Blues pills, Pogo car crash control, Ayron Jones, Gary clark Jr, and more...

 

In your fest

14 avril 2023

Thorigny sur marne

 

DemonTool (Fr)

Ianwill (Fr)

Les porjets d'Athena (Fr)

Corrosive elements (Fr)

Kamalia (Bra)

Titan (Fr)

 

 

Hellfest

15-18 juin 2023

Clisson

 I prevail

In flames

Hollywood vampires

British lion

Elegant weapons

Skid row

Alter bridge

Def leppard

Motley crue

Enforcer

Evergrey

Arch enemy

Powerwolf

Iron Maiden

Within temptation

Wolvennest

Halestorm

Electric callboy

Crisix

Rise of the northstar

Pantera

Slipknot

 

Et aussi: Architects, Kiss, Motionless in white, Pestifer, Bloodywood, Beast in black, Porcupine tree, Carpenter brut, Do or die, Skynd, Hatebreed, Tenacious D, et encore, et encore, et encore...

 

 

Mennecy Metal Fest

08 septembre 2023

Mennecy (91)

Moonskin

L'araignée du plafond

Sleazy town

Chaos et sexual

Howard

Malemort

Sortilège

Sortilège

Sortilège avec Stéphane Buriez (Vulcain & TTT)

Satan jokers

Satan jokers

Paradise lost

 

In your fest

27 avril 2024

Thorigny sur Marne (77)

 

Locomuerte

 

Bruce Dickinson

26 mai 2024

Olympia, Paris (75)

 

Hellfest

29 juin 2024

Clisson (44)

 

Mennecy fest

6-8-8 septembre 2024

Mennecy (91)